I. COMMENT ETUDIER, FAIRE ATTENTION A LANALYSE ET LA SYNTHESE.
Faire attention à lanalyse et la synthèse, ce sont les deux parties dune même contradiction et des deux, la synthèse est la principale. Lanalyse nous permet de décortiquer, de dissocier les éléments pour parvenir à une meilleure compréhension mais ce nest quune partie, elle nest ni ne peut être tout le processus de la connaissance, on a besoin de la deuxième partie, cest-à-dire la synthèse: cest elle qui nous permet de comprendre lessence de la connaissance; sans synthèse il ny a pas de bond, cest cette partie qui donne la solution, cest la principale, cest celle qui permet de tirer la loi.
Cest un problème didéologie; cela fait partie de lapplication de la théorie marxiste de la connaissance, du matérialisme dialectique. Cest lopposé de lidéologie bourgeoise idéaliste qui sépare analyse et synthèse. Pour lidéologie du prolétariat, le marxisme-léninisme-maoïsme, ce sont deux parties dune même unité et la synthèse est la principale car elle génère une connaissance plus élevée, un changement qualitatif, un bond.
Il y a deux exemples classiques. Le premier, celui de la montre: pour connaître son mécanisme il faut tout dabord la démonter, le démontage permet de connaître ses différentes parties et les fonctions de chacune delles; mais si on ne la remonte pas, il ny a plus de montre, il ny a que ses différentes pièces et même si elles sont regroupées, elles ne formeront quun tas de pièces mais pas une montre.
Lautre exemple est le développement des sciences naturelles à partir du XVème siècle: lhistoire montre, sur ce point, où mène le manque de synthèse. Le développement grandiose des sciences comme les Mathématiques, lAstronomie, la Physique, etc., nous a fait comprendre divers aspects de la nature; mais ce processus qui impliquait un émiettement analytique de la science et une différentiation des domaines entraîna des positions métaphysiques; même le XVIIIème siècle, époque de grandes avancées scientifiques matérialistes, nous a donné des connaissances métaphysiques. Cependant, le fait démietter et de dissocier des domaines a préparé le bond, a généré les conditions de lavènement de la dialectique idéaliste dHegel dans un premier temps puis de la dialectique matérialiste de Marx ensuite. Ainsi ce démontage exigeait de synthétiser, de condenser fortement, et il a donc préparé de fertiles conditions pour le matérialisme dialectique auquel Marx et Engels, principalement Marx, sont parvenus. Atteindre ce jalon, la conception du prolétariat: la contradiction, un bond historique dune transcendance inépuisable.
Ces deux exemples montrent la nécessité de la synthèse, du bond. Il faut donc accorder une attention spéciale à lanalyse et à la synthèse, principalement à la synthèse.
Des interventions surgit un problème: le démontage conduit à parler de "citations" et les interventions disent "citations du document " ou "lisant les citations de Marx... " ou encore " se saisissant des citations de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne... " On tombe dans une énumération de citations isolées quon napplique pas aux problèmes actuels; ainsi, ne pas se saisir de la synthèse, ne pas se saisir de lidéologie du prolétariat en tant quunité: marxisme-léninisme-maoïsme, engendre un problème, on le voit même dans lexpression de certains; ce nest quà deux reprises qua été exprimé par un des intervenants "le marxisme-léninisme-maoïsme". Or dans le document on dit et même on répète marxisme-léninisme-maoïsme, du début à la fin; une autre a parlé de "science unique de lhumanité", oui mais cette science porte un nom, elle sappelle le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme et son application créatrice, ici, dans le pays, cest la pensée gonzalo.
Il ne suffit pas de se limiter au fait, quand un problème se pose il faut en voir la cause; cest un problème idéologique et comme idéologiquement se présente la contradiction entre lidéologie prolétarienne et lidéologie bourgeoise, la résistance sexerce et lidéologie bourgeoise lemporte sur lidéologie prolétarienne dans ce moment spécifique, concret. Cela fait partie de la lutte entre les deux idéologies, le problème se pose davantage chez les nouveaux qui sont en train de se forger et cela entraîne la démolition de lidéologie bourgeoise pour construire lidéologie prolétarienne; sans démolition il ny a pas de construction; le poids de la tradition, de lancien, la déformation idéologique est forte et elle se refuse à mourir. Doù la nécessité dun grand effort transformateur, lhomme est enclin à la pratique et non à lélucubration et il lest davantage dans la mesure où il agit pour transformer la réalité afin quelle serve le prolétariat et le peuple: cest pour cette raison que lhomme est capable de vaincre cette idéologie ancienne et caduque et assumer lidéologie du prolétariat, la seule capable de comprendre et de transformer le monde pour la classe et les peuples opprimés.
Bien, mais en ce qui concerne létude, cette contradiction est un problème danalyse et de synthèse, cest ce qui du point de vue de la connaissance engendre le bond et la non-maîtrise de cette contradiction entraîne des problèmes pour la maîtrise de lidéologie du prolétariat. A ce niveau, ne pas prendre position pour le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, en tant que vérité universelle et conception unissant les communistes du monde, et particulièrement pour la pensée gonzalo essentielle ici pour cette révolution péruvienne, résulte de cette non-maîtrise; détruit sa position à partir de citations isolées sur la situation internationale, la politique nationale, le Parti et ses trois armes, ou sur le travail de masse, etc... révèle quon ne conçoit pas le marxisme en tant quunité. En ce qui concerne létude, se limiter à lanalyse et ne pas maîtriser la synthèse qui est principale, et donc ne pas faire le bond relève de lidéologie bourgeoise; prendre position pour le
marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme comme guide et centre, voilà laxe de tout, voilà ce qui permet de comprendre, de saisir la loi et grâce à elle de tout transformer: la nature, la société et les idées.
En tirer la leçon, se limiter à lanalyse conduit à la métaphysique mais y ajouter la synthèse conduit à la dialectique matérialiste; elle nous permet, à travers létude du document, de parvenir au marxisme, ce marxisme nous mène au léninisme et le léninisme au maoïsme, une des trois est principal: le maoïsme, dautant plus quil nous mène à la pensée gonzalo qui est la vérité universelle spécifique à la réalité concrète de la société péruvienne et aux conditions concrètes de la lutte des classes aujourdhui. La synthèse permet de comprendre le document, de saisir quil est marxiste et comment le Parti considère le marxisme aujourdhui en partant de la thèse marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo qui reconnaît le maoïsme comme la troisième nouvelle et supérieure étape.
Tous, communistes, combattants et masses, nous devons nous forger dans lidéologie du prolétariat: le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée gonzalo.
II. LA GRANDE REVOLUTION CULTURELLE
PROLETARIENNE
CELEBRATION DU 25ème ANNIVERSAIRE.
La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne est luvre majeure du Président Mao et constitue un apport inestimable à la révolution prolétarienne mondiale; elle a résolu un problème du socialisme resté en suspens: la continuation de la révolution sous la dictature du prolétariat dans sa marche irrépressible vers le communisme. Elle est définie pour tous les temps à venir, nous, les communistes, nous connaissons déjà la solution: avec des révolutions culturelles prolétariennes nous continuerons la révolution dans la société socialiste; dans son essence, elle vise à changer lâme, transformer lidéologie. Le problème est dincarner le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, cest seulement ainsi quon pourra conjurer la restauration capitaliste et marcher vers le communisme.
La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne est une question fondamentale du maoïsme. Si nous ne comprenons pas bien le maoïsme comme troisième étape, nouvelle et supérieure nous ne comprenons rien; la question est aussi simple que cela; et nous savons bien quêtre marxiste aujourdhui cest être marxiste-léniniste-maoïste, principalement maoïste. La théorie de la révolution culturelle est rattachée à Marx: il a établi que le passage du capitalisme au communisme nécessite une révolution permanente dans une période de dictature du prolétariat, indispensable, nécessaire, qui doit être entendue comme une série de grands bonds successifs; elle se rattache aussi à Lénine qui conçut et impulsa la révolution culturelle; mais ce fut le Président Mao qui remplit la tâche en suspens de la continuation de la révolution; il la concrétisa, la dirigea et en fit le plus grand événement politique jamais connu par lhumanité. Jusquen 66 la question nétait pas définie bien que les luttes nombreuses et puissantes naient pas manqué, mais cette année-là le prolétariat et le peuple chinois trouvèrent la voie sous la direction personnelle du Président Mao Tsétoung, à la tête du glorieux Parti Communiste Chinois, bouleversant le monde.
Tout ceci est pour nous plus vital aujourdhui alors que la dite "défaite du socialisme" dont on nous rabat les oreilles est liée à comment développer le socialisme et défendre la dictature du prolétariat. Ce qui a échoué cest le révisionnisme, pas le socialisme; le révisionnisme a poursuivi son sinistre chemin de restauration capitaliste, et senfonçant dans la pourriture, il est entré dans sa faillite finale. Les révisionnistes, en URSS depuis 56 avec Khrouchtchev jusquà linfâme Gorbatchev, et en Chine depuis 76 jusquà maintenant avec Teng-Xiao-Ping, ont usurpé la dictature du prolétariat, restauré le capitalisme et détruit le socialisme, le révisionnisme est la direction politique de la restauration, laspect négatif du processus de restauration et de contre-restauration que traverse nécessairement la classe avant dinstaurer définitivement son Pouvoir.
Le plus positif et le plus grandiose de ce processus mondial de lutte entre révolution et contre-révolution, entre restauration et contre-restauration dans le développement du socialisme, cest la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne. Quelle ne soit pas parvenue au delà de 76, quait eu lieu le coup contre-révolutionnaire révisionniste de Teng et que le capitalisme soit restauré, ne contredit pas la révolution culturelle ni sa nécessité; bien au contraire, elle démontre ce que le Président Mao disait lui-même: on ne sait qui vaincra, qui dans la lutte entre le capitalisme et le socialisme, dans la lutte à mort entre la restauration et la contre-restauration, dans la lutte antagonique entre la bourgeoisie et le prolétariat, et la lutte de classes se poursuivra jusquau triomphe final, jusquau communisme.
La Révolution Culturelle se concrétisa, entre 66 et 76, cest un fait incontestable, une réalité, dont le monde entier a été témoin; la question de la révolution culturelle prolétarienne est donc déjà résolue. En 1848 Marx dit que le Pouvoir serait conquis par la violence mais il n'a la ni vécue ni concrétisée lui-même; cependant, il nous a donné la solution: le prolétariat devait conquérir le Pouvoir à travers la violence révolutionnaire et appliquer la dictature du prolétariat. De même, le Président Mao donna la solution pour poursuivre la révolution socialiste sous la dictature du prolétariat et mieux encore il la matérialisée, nous savons donc ce quil faut faire, nous avons de lexpérience.
Sans minimiser la Commune de Paris de 1871, qui constitue le premier jalon du processus de la conquête du Pouvoir par le prolétariat, rappelons-nous que Marx lui-même comprit quelle échouerait; il manquait le Parti Communiste pour la diriger, cependant il dit: il est inacceptable de ternir la morale de classe quel que soit le nombre de chefs qui tombent, et il lappuya, la défendit. Malgré sa qualité de premier jalon on ne peut pas comparer la Commune à la matérialisation de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne qui est un jalon dune qualité bien supérieure. Et, hormis le fait que la première dura à peu prés 2 mois et lautre sétendit sur plus de 10 ans, cette dernière fut conduite par le Président Mao, sous la direction du Parti Communiste Chinois et elle mobilisa des centaines de millions dhommes. Entre les deux, il y a eu la Révolution dOctobre dirigée par Lénine, créateur de la première dictature du prolétariat et du premier pays socialiste de la Terre et aussi la Révolution Démocratique Chinoise dirigée également par le Président Mao, qui triompha en 1949. De ces quatre grands et glorieux jalons, la conquête du Pouvoir et la construction du socialisme, ainsi que la mise en place et la défense de la dictature du prolétariat, par le prolétariat international en tant que classe dirigeante, la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne en est le plus élevé et le plus développé.
Dans notre Parti, le Parti Communiste du Pérou, la ligne politique générale établit que la révolution péruvienne se compose de trois révolutions dans sa marche vers le communisme: la démocratique, la socialiste et la culturelle (il ny en aura pas quune mais plusieurs); mais toutes, dès la première, forment une marche ininterrompue jusquau communisme. Nous devons très bien saisir tout cela parce que précisément aujourdhui, 25 ans après la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, elle représente pour nous lavenir, sourit, si nous considérons quau cours de son processus le maoïsme a illuminé le monde et est devenu la troisième étape, nouvelle et supérieure du marxisme, le marxisme-léninisme-maoïsme. Célébrons le 25ème Anniversaire de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne!
Le document "Elections, non! Guerre populaire, oui!" aborde ce que le Président Mao a établi lors de cette glorieuse révolution; il nous fournit donc les points essentiels pour la célébration du 25ème Anniversaire de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne.
Les opinions émises montrent que la révolution culturelle et son essence: changer lâme, ont été comprises et nous devons la concevoir dans le cadre de ce qui a été exposé. Habituons-nous à étudier en vue dappliquer, afin de tirer les conclusions pratiques émanant de la politique actuelle. Ce qui nous mène à un troisième point.
III. SITUATION POLITIQUE.
Saisir les documents, les lignes politiques et les directives du Parti et les appliquer à la conjoncture politique, voilà la pratique politique du prolétariat; quand nous étudions, nous le faisons en vue de mettre en pratique, de résoudre les problèmes concrets, sinon nous tombons dans une étude livresque ou dans des répétitions et ceci est une méthode bourgeoise, idéaliste, métaphysique.
Nous analysons ainsi donc, la lutte de classes aujourdhui à la lumière des quatre parties du document; nous devons faire le tour des idées qui apparaissent aujourdhui et que le Comité Central doit définir.
Quel est lobjectif de la première partie: ELECTIONS CRUCIALES POUR LA REACTION? Le document nous montre le contexte international et national. En ce qui concerne la lutte de classes internationale nous pensons quaujourdhui se déchaîne une offensive contre-révolutionnaire générale. Si nous regardons les positions du Parti en 85 à lépoque de la pérestroika de Gorbatchev, nous voyons que nous posions le problème dans les termes suivants "nouvelle offensive contre-révolutionnaire révisionniste, chapeautée principalement par Gorbatchev et Teng" ; en mai 90, dans le dit document nous diffusions: "intensification de loffensive au cours de ces derniers temps et convergence avec celle que déchaîne limpérialisme contre le marxisme, vociférant de nouveau à grand renfort de propagande la soi-disant caducité du marxisme; cest ainsi que la collusion et la lutte, et dans ce cas principalement la collusion, sexpriment dans cette sinistre attaque contre le marxisme-léninisme-maoïsme"; en résumé, offensive convergente dans la collusion et la lutte de limpérialisme et du révisionnisme; les événements qui se sont succédées démontrent quil en a été et continue à en être ainsi. Mais ne serions-nous pas en droit de conclure que ce que nous vivons en ce moment est une offensive contre-révolutionnaire générale? Pourquoi parlons-nous ainsi? Parce que tous attaquent la révolution, la révolution démocratique, la révolution socialiste; ils attaquent la violence révolutionnaire, la guerre populaire; ils attaquent le Parti Communiste, ils attaquent le socialisme et la dictature du prolétariat; ils attaquent lobjectif, le Communisme; ils prétendent que les faits ont prouvé que le socialisme ne convient plus, que celui-ci nexiste pas, quil a échoué. Mais il faut leur rappeler que dans les années 50 il y a eu un camp socialiste, que le triomphe de la révolution en Chine a signifié le changement dans léquilibre des forces au niveau mondial et que jamais aucun système na aussi profondément et aussi rapidement changé les bases pourries du capitalisme et de la féodalité comme on a pu en URSS et en Chine; que le socialisme en URSS sest développé avec Lénine et le camarade Staline jusquà lusurpation du Pouvoir par le révisionniste Khrouchtchev et en Chine la situation a été idéntique, le socialisme a duré jusquau coup dEtat contre-révolutionnaire révisionniste de Teng, à la mort du Président Mao en 76. En vérité, si nous remontons à 1848, date où Marx et Engels, qui nétaient que deux, écrivirent limmortel Manifeste du Parti Communiste, le Socialisme reçut tout dabord des bases solides et plus tard en 1917 est venue concrétisation, le socialisme est jeune, son existence est brève et aujourdhui il existe comme expérience, que portent en eux les communistes et les révolutionnaires du monde, il existe comme idéologie, comme politique, comme théorie et comme pratique; et il est vivant aussi en nous, communistes et révolutionnaires du Pérou.
Ainsi donc, il existe une offensive contre-révolutionnaire générale qui cherche à conjurer la révolution, aujourdhui tendance principale, historique et politique, dans le monde. Et qui sont ceux qui attaquent la révolution? Limpérialisme et le révisionnisme, les deux ensemble, mais des deux, limpérialisme yankee est le principal; cest lui qui est à la tête de cette offensive, car il cherche à sériger en superpuissance hégémonique unique dans sa lutte contre lautre superpuissance impérialiste russe et les autres puissances impérialistes. Cette offensive, limpérialisme yankee la développe essentiellement en tant que puissance hégémonique principale. Elle est aussi générale parce quen plus dêtre le fait de limpérialisme, du révisionnisme et de la réaction dans le monde, elle se livre à tous les niveaux: idéologique, politique et économique, même si lessentiel est au niveau politique.
Il faut penser à tout cela très sérieusement, lanalyser, bien le comprendre comme un tout; le problème est de comprendre la réalité pour tirer la loi qui la réagit et grâce à cette loi transformer la réalité au service du prolétariat et des peuples du monde.
Une remarque simpose. Il ne sagit pas doffensive finale, il est nécessaire de faire bien la différence, cest une offensive contre-révolutionnaire générale; on parle en général doffensive finale quand il sagit de la dernière partie de loffensive stratégique de la révolution; celle-ci traverse trois moments, politiquement et militairement parlant, le premier guidant bien entendu le second et étant le principal: la défensive stratégique, léquilibre stratégique et loffensive stratégique. Notre position est que nous sommes dans loffensive stratégique de la révolution mondiale, nous ne disons pas que nous sommes déjà dans loffensive finale; de plus, nous pensons que loffensive stratégique de la révolution mondiale se livre à travers un processus long, pas bref et sourit avec de grands zigzags et même des reculs. Ce dont il sagit, alors, ce nest pas de la révolution mais de la contre-révolution, dune offensive contre-révolutionnaire générale pour conjurer le développement de la révolution prolétarienne mondiale.
Un autre point, même si les canons grondent, que la réaction nous frappe économiquement, quelle nous couvre de boue et nous attaque, comme toujours sans raison valable, elle est condamnée, vaincue; si nous savons quau cours des révolutions il y a eu des restaurations et même des régressions, nous ne devons pas nous étonner quil y ait une offensive contre-révolutionnaire générale; nous devons en outre bien la définir pour la maîtriser et la mettre en déroute. Les attaques contre le marxisme ont toujours été le prologue à son nouveau développement, à sa nouvelle avancée. Rappelons-nous ce que nous avions établi en 79, 15' 000 millions dannées de processus de la matière en mouvement, de ce que nous connaissons, mènent à la marche irréfrénable du communisme, voilà la réalité, apprendre cette loi et la mener en avant; le but, le communisme, nest pas une idée en marge du processus matériel, il fait partie de ce processus, il émane de lui; le communisme est sa perspective, il fait partie de la marche de ce processus matériel, il est lexpression du mouvement perpétuel de la matière. Il ny a pas dautre classe qui ait le futur historique du prolétariat. La bourgeoisie a été révolutionnaire mais elle est déjà dépassée historiquement et comme toute bête traquée elle donne de féroces coups de griffe, cest le prix de sa destruction; elle sent quelle est enlisée, elle sait quelle est un cadavre pas encore enseveli; mais même si sa tombe est déjà ouverte, elle se refuse à être enterrée par le prolétariat. Le dernier monstre, loppresseur des peuples du monde, limpérialisme que la bourgeoisie a engendré, doit être balayé de la face du globe avec le révisionnisme et la réaction mondiale; le prolétariat, le peuple, nous-mêmes, nous devons lenterrer, cette tâche de perspective historique est indispensable et cest la nôtre. Voilà labsolue conviction qui doit nous habiter; nous écraserons la bourgeoisie, nous enterrerons limpérialisme, lui et tous ses associés et laquais.
Cette première partie du document, en ce qui concerne la situation politique nationale, nous pose le problème de la dite "légitimation" ; il sagit là de la thèse de limpérialisme yankee, de sa guerre de faible intensité, de sa guerre contre-subversive; nous avons analysé sa signification lors de nombreux événements depuis le Congrès; où en est-on aujourdhui? Cest ce qui nous intéresse.Une telle légitimation nexiste pas. Les voix obtenues par Fujimori (mis à part le caractère de lélection réactionnaire et la farce quelle constitue au Pérou) ne le légitiment pas davantage, au contraire, elles lui retirent sa légitimité (le pourcentage dabsentéisme a été supérieur, 27% des votants contre 24,6% à Cambio 90 au premier tour et il était très loin des 50% plus une voix quexige la Constitution pour assumer la présidence; et lors du deuxième tour, avec les voix de lApra, IU et IS, il na atteint que la majorité relative). Par ses actes, pire encore, Fujimori agit contre le peuple, vu le caractère du régime quil dirige; il est le représentant de la grande bourgeoisie, principalement acheteuse, de tous le propriétaires fonciers et il est le plus dévoué pro-impérialiste yankee jusquà aujourdhui et lennemi le plus enragé de la guerre populaire, en résumé un génocide bradeur de patrie.
Ainsi, la "délégitimation", sa totale mise à nu avance tambour battant; le peuple sent que ni la raison ni le droit ne justifient une telle iniquité, une telle oppression et la guerre populaire contribue à ce sentiment. Les violations systématiques de leurs dits droits de lhomme, la politique génocide quil poursuit, (sur les traces de Belaunde et de García. Peuvent-ils nier leur réalité dans les faits)? elles affectent le peuple, il les vit; la réapparition de fosses communes, le massacre des fils du peuple, le vil assassinat impuni des combattants et de leurs familles, la guerre sans prisonniers, peuvent-ils les occulter au peuple qui les endure? Le crime dément à lencontre des familles et des masses qui, pour le Vème Anniversaire du Jour de lHéroïsme, marchaient tranquillement sur les places publiques et dans les quartiers populaires de Lima, avec pour seule arme leurs banderoles et leurs mots dordre, comme à San Gabriel, peuvent-ils le taire? et les félicitations du même Fujimori aux unités qui lexécuterènt, peuvent-ils les nier? la protestation contre lassassinat dun étudiant et celui de deux jeunes de condition modeste pour le simple fait de porter des sacs à dos, peut-on le passer sous le silence et protéger une fois de plus les assassins? et le génocide de communautés indigènes? le fait de convertir les communautés paysannes en chair à canon des forces armées génocides? le fait de donner carte blanche à ses milices de ferme pour nimporte quel crime? tout cela peut-il légitimer le gouvernement de Fujimori? Et la plus brutale réduction de salaire et le plus infâme abandon de léducation et de la santé du peuple? être le gouvernement du choléra? la négation la plus systématique des droits et des avantages conquis par le prolétariat et le peuple? Lincessante et croissante répression exercée sur les masses? Lintroduction de lhypothèque, de lusure et la nouvelle concentration des terres pour dépouiller principalement les paysans pauvres? la famine pour des millions de personnes jetées dans la pauvreté la plus totale? la récession profonde de léconomie péruvienne qui ramène à des dizaines dannées en arrière le revenu des masses? la destruction du système de production nationale? et, la plus grande vente du pays à limpérialisme? etc, etc? Tout cela peut-il légitimer le gouvernement de Fujimori? Non, cela a tout simplement servi à le démasquer pleinement et complètement en moins dun an.
Je résume: dans la première partie de létude du document, il vaut voir: 1) la perverse offensive contre-révolutionnaire générale et 2) la "délégitimation" croissante, du gouvernement de Fujimori démasque ainsi la putréfaction de lEtat péruvien.
Dans la seconde partie: LA CRISE POLITIQUE SACCENTUE, LES CONTRADICTIONS AUGMENTENT, il faudrait centrer lattention sur le processus du capitalisme bureaucratique. Le capitalisme bureaucratique est une thèse de notre Parti; cest la caractéristique, cest la forme que revêt le capitalisme ici, dans les pays arriérés semi-féodaux et semi-coloniaux comme le nôtre. Ce processus est lié au fait que lhistoire de la société péruvienne a réussi à développer un capitalisme très embryonnaire au XVIIIème siècle, ayant connu un certain essor au milieu du siècle dernier, soumis à limpérialisme anglais, et souffre des conséquences de la guerre avec le Chili.
À partir de 1895 le capitalisme bureaucratique va traverser trois périodes: 1) de 1895 à 1945 dont laxe est la décade 20, cest la période du DEVELOPPEMENT DU CAPITALISME BUREAUCRATIQUE. 2) de 1945 à 1980 dont laxe est la décade 60-70, dès 1968 (coup dEtat fasciste et corporatiste de Velasco) cest la période de la PENETRATION DU CAPITALISME BUREAUCRATIQUE. Le Parti définit que le coup dEtat fasciste avait trois objectifs: un, faire pénétrer le capitalisme bureaucratique; deux, restructurer la société péruvienne; et trois, conjurer la révolution péruvienne; il est évident quil na pas pu les mener à bien, il en instaure les bases mais sa tâche ne fut pas accomplie, la preuve la plus écrasante cest le commencement de la lutte armée en 80. La troisième période commence donc en 80, cest celle de la DESTRUCTION DU CAPITALISME BUREAUCRATIQUE, période où nous nous trouvons aujourdhui.
Le capitalisme bureaucratique naît dans un état critique, malade et aujourdhui il est en crise générale, il sachemine vers sa destruction; mais si on examine le processus de chaque période, en faisant la synthèse, on distingue aussi des parties; il y a un prologue, par exemple, dans la première période sest manifestée tout dabord une préparation; ensuite, dans les années 20, une autre partie au cours de laquelle des bases furent mises en place pour développer le capitalisme bureaucratique; et après un processus denlisement, le développement escompté nest pas atteint, la crise arrive et provoque un enlisement plus profond. Les faits historiques le démontrent. Au cours de la deuxième période, celle de la pénétration du capitalisme bureaucratique, nous assistons également à un prologue ou une préparation, puis cest la mise en place des bases et finalement arrive la crise qui conduit à un enlisement plus profond que celui de la période précédente.
Au cours de la troisième période, celle de la destruction du capitalisme bureaucratique, de 1980 jusquà aujourdhui, on observe aussi ce prologue, une préparation longue et confuse des conditions qui conduit à la décade 90; aujourdhui ils jettent les bases afin dappliquer le néo-libéralisme, et se gargarisent dêtre en train de faire une "révolution", mais, à légal des deux périodes précédentes du capitalisme bureaucratique, dans cette troisième période asseoir des bases les mènera nécessairement à une autre crise qui engendrera à son tour un enlisement encore plus profond. Pour établir une différence entre la deuxième et la troisième période, soulignons que lors de la deuxième période lEtat était laxe, le levier économique principal, alors quaujourdhui, ils cherchent à établir lactivité non étatique comme levier principal. Lhistoire montre que jeter des bases apporte quelques fruits, certes, mais cela engendre une crise plus profonde. Tout prouve donc quaujourdhui, dans la troisième période, le capitalisme bureaucratique est en crise générale, idéologiquement, politiquement et économiquement; la situation critique actuelle sest accentuée depuis 74 et ils ne parviennent pas à la surmonter. La décomposition de lEtat politiquement avance davantage: le président gouverne par décret abusant des dispositions de larticle 211, alinéa 20, de sa Constitution; le parlement ne rempli pas sa fonction principale qui est de légiférer; et le pouvoir judiciaire, bafoué même par Fujimori en personne et manquant de moyens, est chaque fois plus asservi, ayant des lois, parmi elles le récent Code Pénal, elles introduisent des normes fascistes. Il y a chaque jour davantage déléments et de positions fascistes; au niveau idéologique, comme ses maîtres impérialistes, lestés de leur idéologie de plus en plus pourrie et dépourvus de perspective, il ne leur reste plus quà hisser les drapeaux du XVIIIème siècle et des débuts du XIXème: le libéralisme; sils furent déjà des drapeaux sales et rapés lors de la 1ère Guerre Mondiale, aujourdhui ils appartiennent à un passé caduc, ils sont récalcitrants, ils nont pas davenir. En revanche le socialisme représente bien lavenir et il la démontré, alors que le capitalisme est un cadavre et comme beaucoup de cadavres, il nest pas enseveli.
Idéologiquement, politiquement et économiquement ils senfoncent donc chaque fois plus dans leur crise générale et sont chaque jour démolis par la guerre populaire.
Ce gouvernement est donc dans une situation chaque fois plus difficile, la plus grave et la plus difficile quait vécue la société péruvienne et ils ne pourront pas la maîtriser; les mesures quils adoptent nengendreront quune floraison transitoire et une faillite générale et le principal instrument de cette démolition cest la guerre populaire assise sur la lutte de classes des masses.
Il est important de signaler les trois périodes du capitalisme bureaucratique et leurs particularités; plus spécialement la troisième, de cette façon nous comprendrons que les trois tâches politiques de la réaction péruvienne et de leur maître limpérialisme principalement yankee: réimpulser le capitalisme bureaucratique, restructurer lEtat et anéantir la guerre populaire, sont tôt ou tard vouées à léchec; les accomplir est une impossibilité historique et politique. Jusquaux réactionnaires eux-mêmes qui diffusent dans le pays et à létranger que le gouvernement de Fujimori ne parvient à rien, quil va déchec en échec. Ce nest quune partie de la vérité, car ses difficultés non seulement augmentent cest de plus la concrétisation nécessaire du chemin bureaucratique des exploiteurs des grands bourgeois et propriétaires fonciers et de limpérialisme; cest la concrétisation dune loi, la loi qui définit que dans son processus de développement le capitalisme bureaucratique fait mûrir la révolution qui avec le développement de la guerre populaire saccélère et se renforce; le jour de la conquête du Pouvoir dans tout le pays approche donc.
Dans cette seconde partie du document, il faut penser aussi aux élections municipales partielles; autour delles se jouent de vieilles rengaines, des couveuses payées ont déjà commencé à caqueter mais elles ne pourront pas taire la réalité; aujourdhui la force armée est non seulement un grand électeur mais elle nomme des autorités, comme le signale le document à propos de Cangallo et elle continuera à le faire. La vérité fait surface; hier ils agitaient des soi-disant triomphes démocratiques et aujourdhui ils disent que plus de 400 districts manquent dautorités, de conseillers municipaux, voilà leur démocratie; par ailleurs, ils sont incapables de défendre leurs candidats, et à la fois ils nacceptent pas que des candidats comme ceux de la Gauche Unie à Ayacucho renoncent; et à Junin ils ont présenté des ronderos comme candidats.
Pour ces systèmes pourris les élections ne sont donc quun instrument pour continuer dexploiter et dopprimer le peuple; pour cette raison, la tactique de boycott du Parti est bonne, elle développe au sein du peuple la tendance à sopposer aux élections et elle sert la guerre populaire.
Dans la troisième partie du document: LE BOYCOTT DEVELOPPE AU SEIN DU PEUPLE LA TENDANCE A SOPPOSER AUX ELECTIONS ET SERT LA GUERRE POPULAIRE, mettre laccent sur les avancées qui démentent les imputations faites en 89, souligner les accords du IIème Plénum du Comité Central: en 90, la guerre populaire a permis la grande conquête des Comités Populaires Ouverts et en 91, léquilibre stratégique. Une simple phrase a suffi pour que les réactionnaires et les révisionnistes claquent des dents: saluer léquilibre stratégique; presque tous ont vociféré, se sont égosillés et ont même monté des opérations ridicules et sanglantes, sacharnant comme toujours sur les masses, pour "démontrer" quun tel équilibre nexiste pas; pourquoi? Ils sont pris de panique parce que lancien va mourir et être enterré. La parole du Parti na jamais été démenti par la réalité; tout ce que nous avons annoncé nous lavons réalisé, nous avons parlé de commencer et nous lavons concrétisé avec ILA 80, aujourdhui on entre dans la conquête du Pouvoir dans tout le pays, nous parlons déquilibre stratégique et nous le spécifions, le soulignons plus que jamais " léquilibre stratégique et la préparation de la contre-offensive: pour lennemi, récupérer des positions pour maintenir son système; pour nous, préparer loffensive stratégique à travers la Construction de la Conquête du Pouvoir @. Bien le comprendre pour le maîtriser de mieux en mieux; nous pensons que cest une tâche que nous avons besoin de traiter à fond, ne pas voir seulement ce que nous enseigne le Président Mao mais la forme spécifique quelle revêt ici dans notre pays.
Souligner en outre que tout le processus de 11 ans de guerre populaire nous a mené à la IIIème Campagne dImpulser le développement des Bases dAppui, partie intégrante du Grand Plan de Développement des Bases en fonction de la Conquête du Pouvoir; elle est importante car elle couronne le plan dImpulser, elle est donc le maillon de ce nouveau plan. En résumé, laccomplissement de cette IIIème Campagne en mai, juin et juillet est grandiose et jusquà aujourdhui aucune campagne navait pénétré aussi profondément ni élevé aussi haut la guerre populaire à la campagne principalement et à la ville de façon complémentaire; nous devons tous ressentir une grande allégresse afin de servir de tout cur à laccomplissement dune tâche dune aussi grande portée quel que soit le niveau de participation que nous ayons, les pierres assemblées les unes aux autres forment un mur; tant pis pour les traîtres et ceux qui la refusent, sils agissent ainsi cest par intérêt de classe, pour se remplir les poches, même sils sont mal payés par la réaction péruvienne et limpérialisme. Nous, nous sommes conscients de la vérité dans laquelle nous sommes, de ce que nous construisons; pour cette raison, nous, au sein du Parti, de lArmée Populaire de Guérilla, du Pouvoir Nouveau et des masses, nous pouvons voir comment se concrétisent les grands succès de lépopée héroïque de la guerre populaire.
Y a-t-il des signes de la répercussion de ce processus de la guerre populaire? Oui, par exemple, pour la première fois le sénat des Etats Unis a lancé le débat sur la guerre populaire au Pérou, elle retentit donc dans la tanière même de la réaction mondiale, ce nest pas le signe principal mais cest important. Il y a "de modernes Pérettes et le pot-au-lait" qui construisent des châteaux de cartes comme Fujimori, le génocide bradeur de patrie, ou des bourreaux comme le ministre de lIntérieur, le général Malca, celui de la Défense, le général Torres Aciego, ou des récalcitrants pro-yankees comme le ministre de lEconomie, C. Boloña Behr ou des arrivistes rampants comme Bernales, Tapia Gonzales, etc... car ils sont de dévoués larbins de limpérialisme et des serviteurs des classes exploiteuses qui mendient " laide " de limpérialisme, principalement yankee, rêvant danéantir la guerre populaire, trafiquant avec sa grande avancée pour obtenir leur dite réinsertion et défendre lEtat péruvien archiréactionnaire.
Aux Etats-Unis ils commencent à mettre en marche les prochaines élections pour lannée qui vient et Bush se lance vers une réélection. Il a obtenu un succès médiocre au Moyen-Orient, pour eux cest énorme même si pour tous il est clair quil na pas obtenu ce quil cherchait; nous le disons car un outrage vil et arrogant contre un peuple ne peut jamais être un succès, plus encore aujourdhui où toute lutte que livrent les peuples pour leur libération fait partie de la révolution mondiale (nous savons les limitations de classe de Saddam Hussein), mais voilà ce que limpérialisme yankee présente comme un "succès". De plus, ils ont déclenché cette guerre du Golfe pour relancer leur économie, mais elle ne leur a pas donné la relance escompté; et leur économie continue et continuera davoir de sérieux problèmes face aux autres puissances impérialistes, sans que cela signifie quils ne soient plus une super-puissance impérialiste. En outre, Bush a décidé de livrer une lutte contre la drogue et ici encore il se heurte à son peuple; pour maîtriser ses problèmes économiques il fixe des impôts ou réduit les dépenses sociales se heurtant au peuple nord-américain ainsi donc avec cette mesure il soppose aux plus pauvres et aux plus exploités, particulièrement aux minorités opprimées, mais ici encore il nobtient aucun résultat. De plus cette lutte contre la drogue est intimement liée au combat de la guerre populaire au Pérou et de la lutte de classes dans la région andine, elle a donc des répercussions sur la politique nord-américaine. Il faut donc penser que cette affaire ne prendra pas fin au mois de septembre, nous faisons référence à la suspension de la dite "aide": pour la recevoir, le gouvernement péruvien doit respecter le traité "anti-drogue" dont une des clauses est le respect de leurs dits droits de lhomme, quil viole systématiquement. La guerre populaire au Pérou est donc une arme pour sa lutte électorale mais ce qui nous intéresse cest sa répercussion dans son propre Congrès. Dailleurs cela contribue à la lutte de nos camarades du Parti Communiste Révolutionnaire et du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste et nous unit davantage à eux, comme le fait de mener ensemble une campagne contre limpérialisme principalement yankee sous le mot dordre: yankees go homme!, une autre preuve de lavancée et du retentissement de la IIIème Campagne.
Dans la quatrième partie du document: ELECTIONS, NON! GUERRE POPULAIRE,OUI!, qui est la principale, nous établissons comment concevoir le marxisme aujourdhui; dans quatre domaines nous voyons les thèses fondamentales du marxisme-léninisme-maoïsme, principalement du maoïsme, cest une réaffirmation de nos principes et lexposition de notre conception élaborée comme une unité et même proportionnellement progressive, une partie mineure correspondant à Marx, une plus importante à Lénine et une autre beaucoup plus grande au Président Mao, ce qui montre aussi le développement du maoïsme en tant que nouvelle, troisième étape nouvelle et supérieure.
Actuellement ce qui en découle tout dabord: Arborer, défendre et appliquer le marxisme-léninisme-maoïsme est décisif pour développer la révolution prolétarienne mondiale, démolir limpérialisme et la réaction internationale, et écraser le révisionnisme. Cest laxe. Dans les années 60 on disait du maoïsme, cest larme la plus puissante, cest notre bombe atomique, une arme insurpassable; aujourdhui nous devons être plus conscients de la grande portée historique du marxisme, de son invincibilité, de la toute puissance du marxisme parce quil est vrai. Voilà ce qui est décisif, de lui dépend, de lui découle tout; si nous nous éloignons du maoïsme la révolution sera retardée même sil nest pas possible de larrêter, en effet le marxisme-léninisme-maoïsme simposera et guidera à nouveau la révolution. Nous avons besoin principalement du maoïsme et de le placer très haut, chaque fois plus haut; ceci exige sa défense, il ne suffit pas de larborer, nous arborons des drapeaux pour les défendre; mais lessentiel est de lappliquer.
Pourquoi arborer, défendre et appliquer le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme? Pour développer la révolution prolétarienne mondiale. La tendance principale dans le monde cest la révolution, il ny a pas de futur pour lhumanité sans le triomphe total et complet de la révolution concrétisée dans le communisme; en effet le problème est de développer la révolution mondiale et la développer signifie lappliquer, la faire et il est certain, comme quelques-uns lont souligné ici, que le plus important nest pas le nombre mais le désir de la faire ou non: hier en 1848 Marx et Engels nétaient que deux, aujourdhui 143 ans après nous avons deux grandioses expériences historiques riches en leçons qui sont présentes ici, vivantes en nous, dans le prolétariat, dans le peuple, et nous soulignons avec insistance, que le fait quil y ait eu deux restaurations ne nie pas que lessentiel cest la révolution, le nier est un rêve noir car la révolution prolétarienne mondiale avance et nous faisons partie intégrante de cette avancée; la révolution prolétarienne mondiale coûtera du sang, certes il en sera ainsi, mais quest-ce qui ne se paye pas avec du sang? nous nen serions pas là sans le sang versé par tant de communistes et de révolutionnaires dans le monde.
Nous avons besoin aussi du maoïsme pour démolir limpérialisme et la réaction internationale et les balayer de la face de la terre; sils jettent davantage dordures, ils en seront les décombres enterrés et nous autres, leurs balayeurs historiques. Rien ne peut arrêter le grand balayage social.
Nous avons besoin du maoïsme pour écraser le révisionnisme; limpérialisme et le révisionnisme iront ensemble à la poubelle car on ne peut pas combattre limpérialisme sans combattre le révisionnisme.
Réaffirmons-nous dans ce quil y a de décisif, cest-à-dire le maoïsme, avec une conviction absolue, aucun doute ne peut nous assaillir encore moins nous paralyser, les communistes, la classe, les révolutionnaires, nous sommes optimistes, rien ne nous arrêtera.
Et tout cela nous mène à : Vaincre loffensive contre-révolutionnaire générale!; ce guide, nous devons le saisir comme un mot dordre.
Voilà ce qui en découle ensuite: nous devons mettre au point une tâche déterminée, créer une opinion publique et déchaîner un profond travail idéologique au sein des masses. Le faire avec une grande décision et une grande promptitude. Le marxisme nous a enseigné à faire de la propagande, les paroles de Marx ont puissament fructifié dans le monde entier et dans presque toutes les langues; Lénine nous a enseigné que le temps entre les semailles et la moisson na pas dimportance, et que la propagande donne des fruits magnifiques; le Président Mao nous dit que la réaction comme la révolution ont besoin de générer une opinion publique, eux contre la révolution pour continuer dexploiter, nous pour conquérir le Pouvoir par la violence révolutionnaire et aussi le défendre avec la violence révolutionnaire; sans opinion publique favorable à la révolution nous ne pourrons pas conquérir le Pouvoir.
Nous avons une grandiose idéologie, le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, larme la plus puissante aujourdhui dans le monde; nous possédons son application créatrice: la pensée gonzalo. Donc, armer lesprit, mais le faire chaque fois plus et mieux; si tu gagnes lesprit, tu armes le bras; ce nest pas en vain que notre Parti sest toujours caractérisé par sa force en politique et la politique nest que lapplication concrète de lidéologie à la lutte pour la conquête du Pouvoir. Notre idéologie est attaquée aujourdhui par tous à tous les niveaux et les attaques vont encore saccroître; mais ils ont peur de nous affronter, ils ne peuvent pas entrer dans un débat idéologique avec le marxisme, la bourgeoisie ne fait quaffirmer et lancer des adjectifs; mais sans fondement, quoppose-t-elle au marxisme-léninisme-maoïsme? Les nouveaux idéologues bourgeois sont éphémères, par exemple Fukuyama apparu comme une lumière, qui brilla peu et sest déjà volatilisé comme la fumée dune cigarette bon marché, il a nié le développement de lhistoire en proclamant la caducité des idéologies, principalement celle du prolétariat, exceptée celle de la bourgeoisie basée sur la soi-disant perpétuation de limpérialisme et son triomphe définitif pour ce qui est de son système économique et politique. Mais lhistoire et les idéologies poursuivent leurs batailles poussées par la lutte de classes; cest ainsi que lhistoire a écrasé leurs élucubrations et les idéologies de classe continuent de combattre, quils soient les fondamentalistes arabes, avec leur religion ou néo-liberaux, néo-positivistes et fascistes exprimant lidéologie bourgeoise, ou surtout quils soient communistes agissant avec lidéologie scientifique, le marxisme-léninisme-maoïsme, comme nous, dans la guerre populaire dirigée par le Parti Communiste; donc encore une fois, les divagations et les rêves pseudo-théoriques de la bourgeoisie sont très vite balayées par le vent.
Dernièrement ils ont repris Joseph de Maistre, une situation ridicule; Uslar Pietri lui-même, primé par le roi dEspagne, dit quil fut combattu par tous les progressistes; effectivement, sil était un récalcitrant papiste et un mangeur dosties!; ils sont en train de sarbitrer derrière le plus récalcitrant de leurs "théoriciens", mais tout ce mouvement équivaut à verser plus de pus dans un sang malade; voilà pourquoi, la bourgeoisie, la réaction en général nont pas de sang oxygéné pour animer leur corps pourri, ils nont que du pus pour lempoisonner davantage.
Alors, comment répondre à leurs attaques idéologiques? les démasquer à fond, leur enlever leurs drapeaux faux et puants, leur opposer le marxisme-léninisme-maoïsme, principalemente le maoïsme en lappliquant à la réalité; le marxisme est lunique idéologie scientifique, vraie, il déplace les montagnes, transforme le monde et le remet à sa place, non à lenvers comme lidéalisme. Marx a dit que la philosophie a été opprimé, arrachée aux masses et enchevêtrée dans des bavardages, remplie de toiles daraignées pour la cacher aux masses, nous devons la libérer et la leur rendre. Nous devons maîtriser notre idéologie en mobilisant puissamment les masses; créer une opinion publique, le problème est de mobiliser les masses, afin que ce soient elles qui fassent la propagande et lagitation; réalisons un mouvement massif, éduquons les masses dans le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme et dans la pensée gonzalo. Depuis Marx on nous enseigne cette nécessité et la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne est lexemple le plus vivant et le plus grandiose de mobilisation des masses avec lidéologie marxiste-léniniste-maoïste pour continuer la construction du socialisme sous la dictature du prolétariat, pour poursuivre la révolution et ne pas se laisser arracher les fruits conquis, pour défendre la révolution. Donc, faire réagir les masses dans un profond et immense mouvement théorique, idéologique, didées marxistes-léninistes-maoïstes, pensée gonzalo; les libérer de cette pourriture féodale, bourgeoisie pro-impérialiste, qui leur montre le monde à lenvers, les pieds en lair. Libérer la philosophie des tiroirs, des bouquins, des faux centres académiques et lamener aux masses, à la lutte de classes quotidienne, au peuple, on a arraché leur âme aux masses, il faut donc la récupérer et la leur rendre, de cette manière elles ne se laisseront pas duper; la philosophie, la science ne sont pas pour les érudits mais pour les masses. Les masses aujourdhui sont de plus en plus dialectiques mais elles doivent être conscientes de lêtre, maîtriser consciemment les lois de la dialectique, utiliser la contradiction avec une totale conscience de ce que cela implique, lappliquer pour maîtriser la nature, la société, les idées; les masses peuvent y parvenir parce que ce sont elles qui font lhistoire, ce sont elles qui créent tout. Tout cela sans oublier que la pratique est la source de la connaissance, que lhomme est éminemment transformateur et transforme dans sa pratique sociale quotidienne; là, il apprend, il connaît et cette connaissance tirée de sa pratique le ramène à nouveau à la pratique et génère des changements, des développements, des avancées, des transformations; mais comme tout a un caractère de classe, sa pratique, sa connaissance, sa transformation seront aussi de classe, cest-à-dire contre ou en faveur du prolétariat et du peuple. La pratique est source de connaissance, cest laction transformatrice historique des masses, de lhumanité; dans la pratique sociale au cours dun moment historique déterminé, les masses arment leur esprit avec des idées correspondant à ce moment et en conséquence arment leur bras pour matérialiser les tâches déterminées par lhistoire. Et létude en est le complément indispensable. Lhomme agit à lintérieur et en fonction dune classe, par conséquent il engendre des idées, cest lidéologie; et son action organisée, cest une transformation sociale, un progrès pour les majorités. Engels nous apprend à ancrer les idées avec des actions, cest une méthode que nous sommes en train dappliquer dans le Parti depuis les années 70, nous persistons dans ce sens.
Ensuite, comment armer les masses dans l=idéologie et la pratique marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo? on arme les masses idéologiquement en partant de leurs problèmes concrets dans les trois domaines: idéologique, politique et économique, avec le souci d=élever et de populariser; tirer les leçons de la Campagne de Rectification du Ier Plénum du Comité Central, se soucier de populariser et d=élever, différencier les dirigeants et les cadres des militants de base, les organisations du Parti: le Parti avec ses militants, l=Armée Populaire de Guérilla et les organismes générés; différencier aussi les organisations de masses qui combattent avec nous.
Nous pensons que la réaction bénéficie, entre autres, d=un atout: de nombreux moyens d=information, tout un système de moyens développés, des journaux, des revues, des radios, des chaînes de télévision, etc.., nous, nous ne l=avons pas mais nous avons une ressource inépuisable: c=est que les masses font l=histoire. La connaissance est engendrée par la pratique et la pratique ce sont les masses qui la font; nous avons dit que c=est l=action des masses propagandistes et agitatrices, que les masses elles-mêmes combattent et résistent, et tout cela elles savent le faire, elles l=ont toujours fait, et le faire ne leur sera donc pas étrange. Quel système appliquer? le bouche à oreille, la première arme que nous ayons, c=est la parole, grâce à ce moyen nous parvenons au plus bas, au plus profond des masses; il nous permet une maîtrise plus flexible parce que nous pouvons adapter la parole aux conditions de lauditoire, que ce soient des paysans, des ouvriers, des étudiants, des intellectuels, des soldats, des commerçants, etc.., cest plus flexible, plus tactique dans le cadre bien sûr dune stratégie générale. Utiliser aussi la parole écrite, on ne combat pas seulement avec lépée, mais aussi avec la plume, utiliser un langage clair et simple; utiliser des graphiques, ils sont très bons pour les paysans analphabètes par exemple; et tous les moyens modernes qui sont à notre portée, sans oublier que de tous le principal est le moyen oral, car cest le plus directement à la portée des masses, du peuple.
Jinsiste, nous, nous servons les masses, nous maîtrisons la parole et cela ne nous coûte rien, nous avons donc la capacité tactique. Par exemple, renforcer les expressions doffenses, pour cela un groupe de personnes qui racontent les expériences doppression et dexploitation croissantes suffit, si quelquun commence, un autre suit et tous sentiront la force de leur explosivité, cela attise et pousse à agir contre les causes de lexploitation et les oppresseurs; encourager les expressions doffenses dans différents groupes et en de nombreux lieux; la parole des uns se joint à la parole des autres comme un tourbillon, quelquun tout seul est faible mais tous ensemble ils forment une grande force. Une autre forme de propagande écrite massive ce sont les dazibaos, le Président Mao nous a appris que cest un instrument de la démocratie; les masses nont pas besoin de papier; utiliser les murs, le plâtre, le charbon, la peinture sils en ont; écrire de grandes lettres, des phrases simples, dire ce quon veut, quelles formes de lutte appliquer, quelles expériences sont positives, quelles autres sont négatives, quils jugent leurs dirigeants. Cest ainsi que sexprime la démocratie des masses, totalement opposée à la fausse démocratie bourgeoise tant vantée qui nest pas pour le peuple mais pour ceux qui commandent et exploitent. Le pouvoir des masses pensantes et agissantes est inépuisable, leur contribution sexprime dans tous les domaines, politique, militaire, économique, artistique, scientifique. Développons de plus en plus la démocratie populaire, que les masses discutent les plans et évaluent leur exécution comme dans lArmée Populaire de Guérilla; cest ainsi quon parvient à une compréhension plus élevée, une unité plus grande et une action plus puissante. Que les masses expriment aussi leur capacité dagitateurs et propagandistes au moyen de la démocratie.
Mais, un mouvement idéologique grand, massif a besoin du Parti qui le dirige parce que le Parti est lélément le plus conscient dans la mesure où il connaît, maîtrise et applique lidéologie, le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée gonzalo, les lois qui régissent la révolution, la politique, cest-à-dire les lois de la lutte de classes pour le Pouvoir, la guerre populaire étant la forme principale de lutte. Sans Parti les masses ne pourront même pas se munir dun plan et il est indispensable que le Parti dirige avec un bon plan; nous savons quun plan est une idéologie et le plan du parti est marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo. Une fois le plan établi, le Parti doit mettre en place des appareils organiques divers car une politique ne peut pas être matérialisée sans une forme organique qui la concrétise, que ce soient les appareils du Parti, larmée, les organismes générés, les organes du Pouvoir ou des organismes créés par les masses profondes. Et que les masses matérialisent cette grande mobilisation idéologique en arborant, défendant et appliquant le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme en tant que vérité universelle et la pensée gonzalo, spécifiquement principale pour nous, en ce qui concerne lapplication créatrice à notre réalité; que les actions armées fixent ces idées.
Seul le Parti Communiste peut donc maîtriser ce grand processus dagitation et de propagande massives. Le Président Mao nous a enseigné: "Tant quil y aura des masses et un Parti toutes sortes de miracles saccompliront".
IV. LA CAMPAGNE DE RECTIFICATION
Ici, aujourdhui, nous sommes en train de réaliser les accords du IIème Plénum du Comité Central; notre obligation était de mener en avant la campagne de rectification, celle des bases, des militants, des combattants et des activistes ou des masses était de la réaliser. Nous sommes déjà en train de la couronner, nous devions étudier "Elections, non! Guerre populaire, oui!" individuellement et collectivement, en débattre et lappliquer.
On le constate à travers les observations faites lors des opinions exprimées; le problème principal, cest comment appliquer létude du document à la situation politique aujourdhui. Nous communistes, apprenons à étudier pour appliquer sinon nous ferions quélucubrer et nous nutiliserions pas le marxisme pour résoudre des problèmes brûlants; létude sous une forme abstraite est métaphysique, idéalisme, bourgeoisie; nous ne sommes pas non plus pragmatiques, nous nétudions pas dans un sens utilitaire comme les impérialistes et les mécanistes vulgaires; nous étudions la théorie pour lappliquer à la pratique et transformer la réalité, pour changer le monde au profit de la classe et du peuple. Ce problème est donc un problème dapplication et on pourrait lexaminer sous trois angles:
1)Celui de la révolution prolétarienne mondiale, ici il ny a quune seule question, le document nous signale les problèmes brûlants du marxisme aujourdhui: violence révolutionnaire, lutte de classes, socialisme et dictature du prolétariat et lutte contre le révisionnisme; des quatre, le socialisme et la dictature du prolétariat est le principal. Ici la question cest le maoïsme en tant que troisième étape nouvelle et supérieure, le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme parce quavec lui nous nous lancerons à lassaut des cieux; cest la vertu du document, il réaffirme les principes marxistes et comprend quêtre marxiste aujourdhui cest être marxiste-léniniste-maoïste, principalement maoïste, il saisit que le maoïsme est une troisième étape nouvelle et supérieure en vigueur et valable sur tout le globe terrestre; pour les communistes, pour le prolétariat et pour les peuples du monde, voilà ce qui est décisif. Cest pourquoi la première prise de position part de là: du maoïsme, et cest une décision du Congrès, lessentiel de la pensée gonzalo est davoir défini le maoïsme comme troisième étape nouvelle et supérieure.
2)Celui de la révolution péruvienne ici lessentiel cest que le document sert à construire lEtat Nouveau qui se réalise avec la guerre populaire au moyen de lArmée Populaire de Guérilla et sous la direction du Parti Communiste, en sappuyant sur les masses qui composent le peuple. Il sert la conquête du Pouvoir dans tout le pays. Le document traite de questions dune très grande valeur que nous devons appliquer aujourdhui dans lEtat Nouveau.
3)Celui de lapplication du document à chacun de nous, comment? À chacun il incombe dassimiler, de se pénétrer du document pour mieux servir la révolution; dans ce domaine, vous tous présents devez vous préoccuper en tout premier lieu dêtre des intellectuels, ainsi que des questions liées à lart, la question ici est de mettre toujours la politique au commandement. Toute étude du marxisme remue, la contradiction entre les deux conceptions sexprime, frappe la partie non prolétaire, attise la nécessité de se forger dans lidéologie. Et comme pour toute tâche se présentent trois moments, chacun avec leur contradiction; au début se pose le problème de la démarrer ou non; la démarrant on avance déjà de 50%; ensuite, au moment de la développer on est face à la question: la poursuivre ou labandonner, une autre lutte; ici on sest donc trouvé face au fait de la faire tant traîner quelle devienne un fardeau et cétait mauvais, cétait accepter que lancien, le bourgeois simpose; nous avons discuté et nous nous sommes mis daccord pour lachever comme une tâche de choc. Cette méthode est très utile, elle fait partie intégrante du style de travail marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo, elle consiste à rassembler toutes nos énergies pour la tâche inaccomplie et multiplier le temps nécessaire à son achèvement; cest comme lorsque nous réalisons une marche forcée devant la persécution de lennemi, là nous nous surpassons et nous ne nous laissons pas attraper; avec létude il est de même, nous nacceptons pas que la bourgeoisie, en lutte dans notre tête, mette en déroute le prolétariat; avec cette nouvelle idéologie dont nous nous pénétrons, nous devons vaincre lennemi idéaliste, bourgeois, étranger à la classe. Bien sûr lancien résiste et chacun livre une bataille dans son esprit en toute conscience et avec la ferme volonté de le mettre en déroute, de briser cette résistance en lui-même; lancien dit: Comment vas-tu abandonner de côté ce que tu connais! Comment ne pas tomber dans la facilité! Comment vas-tu laisser ce qui ta nourri au sein pendant des années! et lancien peint en rose ce qui est pourri pour tattendrir. La tâche de choc aide à briser cette résistance.
Et, dans un troisième moment, celui de lachèvement, on se trouve aussi face à la contradiction dachever ou non la tâche jusquà ce quà la décision et lachèvement. Avoir terminé létude est déjà un bond. Et la tâche de choc a été un bon instrument pour contribuer au bond du couronnement.
Vous avez réalisé la campagne de rectification qui nest quune façon de développer la lutte de deux lignes afin de coller davantage à lidéologie du prolétariat.
De combien a-t-on avancé? On est passé de la méconnaissance du document à une étude et à un débat qui vous a permis de vous armer, dans la conception marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo, sur quatre problèmes fondamentaux et brûlants du marxisme aujourdhui. À travers les opinions exprimées on voit que vous êtes en train de les appliquer aux problèmes actuels.
La tâche a été réalisée et cela a engendré un bond et une adhésion plus étroite aux quatre problèmes fondamentaux du marxisme aujourdhui.
Finalement, il est bon de souligner que le document est un sérieux apport à la contre-offensive marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo au sein de la nouvelle offensive contre-révolutionnaire révisionniste qui converge avec celle de limpérialisme; et à lheure actuelle également pour combattre loffensive contre-révolutionnaire générale. Nous utilisons donc le document comme une arme au service de la révolution péruvienne et de la révolution prolétarienne mondiale. Rien nest achevé, bien sûr, toute connaissance est relative car elle appartient à une partie de la matière, elle a effectivement besoin de se développer mais elle adhère au marxisme-léninisme-maoïsme, principalement au maoïsme et là est sa vertu; cest en outre la façon de voir de la pensée gonzalo, elle est donc marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo.
V. CONCLUSIONS
1. La réunion est excellente, le travail a avancé; sattacher à létude au milieu de la guerre aide à mieux maîtriser létude. Elle a préparé les conditions permettant de réaliser un plus grand bond dans la pratique.
2. Au cours du bilan des premières opinions nous avons signalé la contradiction entre analyse et synthèse dans létude et nous avons vu que les premières opinions étaient centrées sur lanalyse; mais maintenant avec les opinions suivantes, vous êtes parvenus ici-même à la synthèse et vous en avez donc compris lessence: la prise de position pour le maoïsme.
Le bond en préparation sest concrétisé. La limitation de létude était le peu de synthèse mais elle a préparé le bond. Si on saisit analyse et synthèse, on renforce létude et on saisit ainsi lessence et le bond se concrétise.
3. On saisit le marxisme avec quatre problèmes fondamentaux, brûlants.
4. On mène létude pour lappliquer à la lutte des classes aujourdhui; nous cherchons comment ouvrir le champ de la lutte au moyen de problèmes concrets. Envisager la perspective, ne pas rester à ce qui est dans le document.
5. Cette réunion aide à faire mûrir les problèmes qui se présentent dans le Parti tout entier; notre action sert donc aux autres, elle nous donne de lexpérience, par exemple la tâche de choc comme instrument permettant lachèvement de létude dans une Campagne de Rectification, sert au Parti tout entier.
6. Il est nécessaire de mieux comprendre la tâche politique spécifique liée à la construction du Pouvoir Nouveau avec la guerre populaire et en fonction de la Conquête du Pouvoir dans tout le pays effectivement, mais votre spécificité cest dêtre des intellectuels et des artistes, pour cette raison vous devez vous orienter en suivant le mot dordre: "servir le peuple et se laisser guider par le Parti".
7. De combien avez-vous avancé? Vous avez effectué un bond en faisant une étude systématique, intense et en vous appuyant sur des problèmes concrets. Il y a une plus grande compréhension de ce quest le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée gonzalo et de la nécessité de larborer, de le défendre et de lappliquer pour transforme totalement la société péruvienne et servir la révolution mondiale.
8. Sil y a un bond, comment consolider le nouveau bond? et comment développer le nouveau bond? comment le consolider et comment le développer sont deux choses qui doivent permettre de servir davantage et mieux le Parti, la révolution au Pérou et la révolution prolétarienne mondiale, de servir lémancipation de toute lhumanité, de marcher vers le communisme.
Nous nous proposons de poursuivre avec "Karl Marx" de Lénine, pour nous forger idéologiquement, et avec les rapports du IIème Plénum du Comité Central, pour nous forger politiquement.
Leffort déployé est bénéfique. Félicitations à tous.
Pérou, août 1991.
(Traduit par le Mouvement Populaire Pérou et Alborada)
(*) Intervention du Président Gonzalo lors dune réunion pour la Campagne de Réctification avec le document " Elections Non ! Guerre Populaire, Oui !