A PROPOS DE LA CAMPAGNE DE RECTIFICATION

 

AVEC

 

 ELECTIONS, NON ! GUERRE POPULAIRE, OUI ! *

 

 

I. COMMENT ETUDIER, FAIRE ATTENTION A L’ANALYSE ET LA SYNTHESE.

 

Faire attention à l’analyse et la synthèse, ce sont les deux parties d’une même contradiction et des deux, la synthèse est la principale. L’analyse nous permet de décortiquer, de dissocier les éléments pour parvenir à une meilleure compréhension mais ce n’est qu’une partie, elle n’est ni ne peut être tout le processus de la connaissance, on a besoin de la deuxième partie, c’est-à-dire la synthèse: c’est elle qui nous permet de comprendre l’essence de la connaissance; sans synthèse il n’y a pas de bond, c’est cette partie qui donne la solution, c’est la principale, c’est celle qui permet de tirer la loi.

 

C’est un problème d’idéologie; cela fait partie de l’application de la théorie marxiste de la connaissance, du matérialisme dialectique. C’est l’opposé de l’idéologie bourgeoise idéaliste qui sépare analyse et synthèse. Pour l’idéologie du prolétariat, le marxisme-léninisme-maoïsme, ce sont deux parties d’une même unité et la synthèse est la principale car elle génère une connaissance plus élevée, un changement qualitatif, un bond.

 

Il y a deux exemples classiques. Le premier, celui de la montre: pour connaître son mécanisme il faut tout d’abord la démonter, le démontage permet de connaître ses différentes parties et les fonctions de chacune d’elles; mais si on ne la remonte pas, il n’y a plus de montre, il n’y a que ses différentes pièces et même si elles sont regroupées, elles ne formeront qu’un tas de pièces mais pas une montre.

 

L’autre exemple est le développement des sciences naturelles à partir du XVème siècle: l’histoire montre, sur ce point, où mène le manque de synthèse. Le développement grandiose des sciences comme les Mathématiques, l’Astronomie, la Physique, etc., nous a fait comprendre divers aspects de la nature; mais ce processus qui impliquait un émiettement analytique de la science et une différentiation des domaines entraîna des positions métaphysiques; même le XVIIIème siècle, époque de grandes avancées scientifiques matérialistes, nous a donné des connaissances métaphysiques. Cependant, le fait d’émietter et de dissocier des domaines a préparé le bond, a généré les conditions de l’avènement de la dialectique idéaliste d’Hegel dans un premier temps puis de la dialectique matérialiste de Marx ensuite. Ainsi ce démontage exigeait de synthétiser, de condenser fortement, et il a donc préparé de fertiles conditions pour le matérialisme dialectique auquel Marx et Engels, principalement Marx, sont parvenus. Atteindre ce jalon, la conception du prolétariat: la contradiction, un bond historique d’une transcendance inépuisable.

 

Ces deux exemples montrent la nécessité de la synthèse, du bond. Il faut donc accorder une attention spéciale à l’analyse et à la synthèse, principalement à la synthèse.

 

Des interventions surgit un problème: le démontage conduit à parler de "citations"  et les interventions disent "citations du document " ou "lisant les citations de Marx... " ou encore " se saisissant des citations de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne...  " On tombe dans une énumération de citations isolées qu’on n’applique pas aux problèmes actuels; ainsi, ne pas se saisir de la synthèse, ne pas se saisir de l’idéologie du prolétariat en tant qu’unité: marxisme-léninisme-maoïsme, engendre un problème, on le voit même dans l’expression de certains; ce n’est qu’à deux reprises qu’a été exprimé par un des intervenants "le marxisme-léninisme-maoïsme". Or dans le document on dit et même on répète marxisme-léninisme-maoïsme, du début à la fin; une autre a parlé de "science unique de l’humanité", oui mais cette science porte un nom, elle s’appelle le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme et son application créatrice, ici, dans le pays, c’est la pensée gonzalo.

 

Il ne suffit pas de se limiter au fait, quand un problème se pose il faut en voir la cause; c’est un problème idéologique et comme idéologiquement se présente la contradiction entre l’idéologie prolétarienne et l’idéologie bourgeoise, la résistance s’exerce et l’idéologie bourgeoise l’emporte sur l’idéologie prolétarienne dans ce moment spécifique, concret. Cela fait partie de la lutte entre les deux idéologies, le problème se pose davantage chez les nouveaux qui sont en train de se forger et cela entraîne la démolition de l’idéologie bourgeoise pour construire l’idéologie prolétarienne; sans démolition il n’y a pas de construction; le poids de la tradition, de l’ancien, la déformation idéologique est forte et elle se refuse à mourir. D’où la nécessité d’un grand effort transformateur, l’homme est enclin à la pratique et non à l’élucubration et il l’est davantage dans la mesure où il agit pour transformer la réalité afin qu’elle serve le prolétariat et le peuple: c’est pour cette raison que l’homme est capable de vaincre cette idéologie ancienne et caduque et assumer l’idéologie du prolétariat, la seule capable de comprendre et de transformer le monde pour la classe et les peuples opprimés.

 

Bien, mais en ce qui concerne l’étude, cette contradiction est un problème d’analyse et de synthèse, c’est ce qui du point de vue de la connaissance engendre le bond et la non-maîtrise de cette contradiction entraîne des problèmes pour la maîtrise de l’idéologie du prolétariat. A ce niveau, ne pas prendre position pour le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, en tant que vérité universelle et conception unissant les communistes du monde, et particulièrement pour la pensée gonzalo essentielle ici pour cette révolution péruvienne, résulte de cette non-maîtrise; détruit sa position à partir de citations isolées sur la situation internationale, la politique nationale, le Parti et ses trois armes, ou sur le travail de masse, etc... révèle qu’on ne conçoit pas le marxisme en tant qu’unité. En ce qui concerne l’étude, se limiter à l’analyse et ne pas maîtriser la synthèse qui est principale, et donc ne pas faire le bond relève de l’idéologie bourgeoise; prendre position pour le

marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme comme guide et centre, voilà l’axe de tout, voilà ce qui permet de comprendre, de saisir la loi et grâce à elle de tout transformer: la nature, la société et les idées.

 

En tirer la leçon, se limiter à l’analyse conduit à la métaphysique mais y ajouter la synthèse conduit à la dialectique matérialiste; elle nous permet, à travers l’étude du document, de parvenir au marxisme, ce marxisme nous mène au léninisme et le léninisme au maoïsme, une des trois est principal: le maoïsme, d’autant plus qu’il nous mène à la pensée gonzalo qui est la vérité universelle spécifique à la réalité concrète de la société péruvienne et aux conditions concrètes de la lutte des classes aujourd’hui. La synthèse permet de comprendre le document, de saisir qu’il est marxiste et comment le Parti considère le marxisme aujourd’hui en partant de la thèse marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo qui reconnaît le maoïsme comme la troisième nouvelle et supérieure étape.

 

Tous, communistes, combattants et masses, nous devons nous forger dans l’idéologie du prolétariat: le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée gonzalo.

 

 

II. LA GRANDE REVOLUTION CULTURELLE

PROLETARIENNE

CELEBRATION DU 25ème ANNIVERSAIRE.

 

La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne est l’œuvre majeure du Président Mao et constitue un apport inestimable à la révolution prolétarienne mondiale; elle a résolu un problème du socialisme resté en suspens: la continuation de la révolution sous la dictature du prolétariat dans sa marche irrépressible vers le communisme. Elle est définie pour tous les temps à venir, nous, les communistes, nous connaissons déjà la solution: avec des révolutions culturelles prolétariennes nous continuerons la révolution dans la société socialiste; dans son essence, elle vise à changer l’âme, transformer l’idéologie. Le problème est d’incarner le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, c’est seulement ainsi qu’on pourra conjurer la restauration capitaliste et marcher vers le communisme.

 

La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne est une question fondamentale du maoïsme. Si nous ne comprenons pas bien le maoïsme comme troisième étape, nouvelle et supérieure nous ne comprenons rien; la question est aussi simple que cela; et nous savons bien qu’être marxiste aujourd’hui c’est être marxiste-léniniste-maoïste, principalement maoïste. La théorie de la révolution culturelle est rattachée à Marx: il a établi que le passage du capitalisme au communisme nécessite une révolution permanente dans une période de dictature du prolétariat, indispensable, nécessaire, qui doit être entendue comme une série de grands bonds successifs; elle se rattache aussi à Lénine qui conçut et impulsa la révolution culturelle; mais ce fut le Président Mao qui remplit la tâche en suspens de la continuation de la révolution; il la concrétisa, la dirigea et en fit le plus grand événement politique jamais connu par l’humanité. Jusqu’en 66 la question n’était pas définie bien que les luttes nombreuses et puissantes n’aient pas manqué, mais cette année-là le prolétariat et le peuple chinois trouvèrent la voie sous la direction personnelle du Président Mao Tsétoung, à la tête du glorieux Parti Communiste Chinois, bouleversant le monde.

 

Tout ceci est pour nous plus vital aujourd’hui alors que la dite "défaite du socialisme" dont on nous rabat les oreilles est liée à comment développer le socialisme et défendre la dictature du prolétariat. Ce qui a échoué c’est le révisionnisme, pas le socialisme; le révisionnisme a poursuivi son sinistre chemin de restauration capitaliste, et s’enfonçant dans la pourriture, il est entré dans sa faillite finale. Les révisionnistes, en URSS depuis 56 avec Khrouchtchev jusqu’à l’infâme Gorbatchev, et en Chine depuis 76 jusqu’à maintenant avec Teng-Xiao-Ping, ont usurpé la dictature du prolétariat, restauré le capitalisme et détruit le socialisme, le révisionnisme est la direction politique de la restauration, l’aspect négatif du processus de restauration et de contre-restauration que traverse nécessairement la classe avant d’instaurer définitivement son Pouvoir.

 

Le plus positif et le plus grandiose de ce processus mondial de lutte entre révolution et contre-révolution, entre restauration et contre-restauration dans le développement du socialisme, c’est la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne. Qu’elle ne soit pas parvenue au delà de 76, qu’ait eu lieu le coup contre-révolutionnaire révisionniste de Teng et que le capitalisme soit restauré, ne contredit pas la révolution culturelle ni sa nécessité; bien au contraire, elle démontre ce que le Président Mao disait lui-même: on ne sait qui vaincra, qui dans la lutte entre le capitalisme et le socialisme, dans la lutte à mort entre la restauration et la contre-restauration, dans la lutte antagonique entre la bourgeoisie et le prolétariat, et la lutte de classes se poursuivra jusqu’au triomphe final, jusqu’au communisme.

 

La Révolution Culturelle se concrétisa, entre 66 et 76, c’est un fait incontestable, une réalité, dont le monde entier a été témoin; la question de la révolution culturelle prolétarienne est donc déjà résolue. En 1848 Marx dit que le Pouvoir serait conquis par la violence mais il n'a l’a ni vécue ni concrétisée lui-même; cependant, il nous a donné la solution: le prolétariat devait conquérir le Pouvoir à travers la violence révolutionnaire et appliquer la dictature du prolétariat. De même, le Président Mao donna la solution pour poursuivre la révolution socialiste sous la dictature du prolétariat et mieux encore il l’a matérialisée, nous savons donc ce qu’il faut faire, nous avons de l’expérience.

 

Sans minimiser la Commune de Paris de 1871, qui constitue le premier jalon du processus de la conquête du Pouvoir par le prolétariat, rappelons-nous que Marx lui-même comprit qu’elle échouerait; il manquait le Parti Communiste pour la diriger, cependant il dit: il est inacceptable de ternir la morale de classe quel que soit le nombre de chefs qui tombent, et il l’appuya, la défendit. Malgré sa qualité de premier jalon on ne peut pas comparer la Commune à la matérialisation de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne qui est un jalon d’une qualité bien supérieure. Et, hormis le fait que la première dura à peu prés 2 mois et l’autre s’étendit sur plus de 10 ans, cette dernière fut conduite par le Président Mao, sous la direction du Parti Communiste Chinois et elle mobilisa des centaines de millions d’hommes. Entre les deux, il y a eu la Révolution d’Octobre dirigée par Lénine, créateur de la première dictature du prolétariat et du premier pays socialiste de la Terre et aussi la Révolution Démocratique Chinoise dirigée également par le Président Mao, qui triompha en 1949. De ces quatre grands et glorieux jalons, la conquête du Pouvoir et la construction du socialisme, ainsi que la mise en place et la défense de la dictature du prolétariat, par le prolétariat international en tant que classe dirigeante, la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne en est le plus élevé et le plus développé.

 

Dans notre Parti, le Parti Communiste du Pérou, la ligne politique générale établit que la révolution péruvienne se compose de trois révolutions dans sa marche vers le communisme: la démocratique, la socialiste et la culturelle (il n’y en aura pas qu’une mais plusieurs); mais toutes, dès la première, forment une marche ininterrompue jusqu’au communisme. Nous devons très bien saisir tout cela parce que précisément aujourd’hui, 25 ans après la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, elle représente pour nous l’avenir, sourit, si nous considérons qu’au cours de son processus le maoïsme a illuminé le monde et est devenu la troisième étape, nouvelle et supérieure du marxisme, le marxisme-léninisme-maoïsme. Célébrons le 25ème Anniversaire de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne!

 

Le document "Elections, non! Guerre populaire, oui!"  aborde ce que le Président Mao a établi lors de cette glorieuse révolution; il nous fournit donc les points essentiels pour la célébration du 25ème Anniversaire de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne.

 

Les opinions émises montrent que la révolution culturelle et son essence: changer l’âme, ont été comprises et nous devons la concevoir dans le cadre de ce qui a été exposé. Habituons-nous à étudier en vue d’appliquer, afin de tirer les conclusions pratiques émanant de la politique actuelle. Ce qui nous mène à un troisième point.

 

III. SITUATION POLITIQUE.

 

Saisir les documents, les lignes politiques et les directives du Parti et les appliquer à la conjoncture politique, voilà la pratique politique du prolétariat; quand nous étudions, nous le faisons en vue de mettre en pratique, de résoudre les problèmes concrets, sinon nous tombons dans une étude livresque ou dans des répétitions et ceci est une méthode bourgeoise, idéaliste, métaphysique.

 

Nous analysons ainsi donc, la lutte de classes aujourd’hui à la lumière des quatre parties du document; nous devons faire le tour des idées qui apparaissent aujourd’hui et que le Comité Central doit définir.

 

Quel est l’objectif de la première partie: ELECTIONS CRUCIALES POUR LA REACTION? Le document nous montre le contexte international et national. En ce qui concerne la lutte de classes internationale nous pensons qu’aujourd’hui se déchaîne une offensive contre-révolutionnaire générale. Si nous regardons les positions du Parti en 85 à l’époque de la pérestroika de Gorbatchev, nous voyons que nous posions le problème dans les termes suivants "nouvelle offensive contre-révolutionnaire révisionniste, chapeautée principalement par Gorbatchev et Teng" ; en mai 90, dans le dit document nous diffusions: "intensification de l’offensive au cours de ces derniers temps et convergence avec celle que déchaîne l’impérialisme contre le marxisme, vociférant de nouveau à grand renfort de propagande la soi-disant caducité du marxisme; c’est ainsi que la collusion et la lutte, et dans ce cas principalement la collusion, s’expriment dans cette sinistre attaque contre le marxisme-léninisme-maoïsme"; en résumé, offensive convergente dans la collusion et la lutte de l’impérialisme et du révisionnisme; les événements qui se sont succédées démontrent qu’il en a été et continue à en être ainsi. Mais ne serions-nous pas en droit de conclure que ce que nous vivons en ce moment est une offensive contre-révolutionnaire générale? Pourquoi parlons-nous ainsi? Parce que tous attaquent la révolution, la révolution démocratique, la révolution socialiste; ils attaquent la violence révolutionnaire, la guerre populaire; ils attaquent le Parti Communiste, ils attaquent le socialisme et la dictature du prolétariat; ils attaquent l’objectif, le Communisme; ils prétendent que les faits ont prouvé que le socialisme ne convient plus, que celui-ci n’existe pas, qu’il a échoué. Mais il faut leur rappeler que dans les années 50 il y a eu un camp socialiste, que le triomphe de la révolution en Chine a signifié le changement dans l’équilibre des forces au niveau mondial et que jamais aucun système n’a aussi profondément et aussi rapidement changé les bases pourries du capitalisme et de la féodalité comme on a pu en URSS et en Chine; que le socialisme en URSS s’est développé avec Lénine et le camarade Staline jusqu’à l’usurpation du Pouvoir par le révisionniste Khrouchtchev et en Chine la situation a été idéntique, le socialisme a duré jusqu’au coup d’Etat contre-révolutionnaire révisionniste de Teng, à la mort du Président Mao en 76. En vérité, si nous remontons à 1848, date où Marx et Engels, qui n’étaient que deux, écrivirent l’immortel Manifeste du Parti Communiste, le Socialisme reçut tout d’abord des bases solides et plus tard en 1917 est venue concrétisation, le socialisme est jeune, son existence est brève et aujourd’hui il existe comme expérience, que portent en eux les communistes et les révolutionnaires du monde, il existe comme idéologie, comme politique, comme théorie et comme pratique; et il est vivant aussi en nous, communistes et révolutionnaires du Pérou.

 

Ainsi donc, il existe une offensive contre-révolutionnaire générale qui cherche à conjurer la révolution, aujourd’hui tendance principale, historique et politique, dans le monde. Et qui sont ceux qui attaquent la révolution? L’impérialisme et le révisionnisme, les deux ensemble, mais des deux, l’impérialisme yankee est le principal; c’est lui qui est à la tête de cette offensive, car il cherche à s’ériger en superpuissance hégémonique unique dans sa lutte contre l’autre superpuissance impérialiste russe et les autres puissances impérialistes. Cette offensive, l’impérialisme yankee la développe essentiellement en tant que puissance hégémonique principale. Elle est aussi générale parce qu’en plus d’être le fait de l’impérialisme, du révisionnisme et de la réaction dans le monde, elle se livre à tous les niveaux: idéologique, politique et économique, même si l’essentiel est au niveau politique.

 

Il faut penser à tout cela très sérieusement, l’analyser, bien le comprendre comme un tout; le problème est de comprendre la réalité pour tirer la loi qui la réagit et grâce à cette loi transformer la réalité au service du prolétariat et des peuples du monde.

 

Une remarque s’impose. Il ne s’agit pas d’offensive finale, il est nécessaire de faire bien la différence, c’est une offensive contre-révolutionnaire générale; on parle en général d’offensive finale quand il s’agit de la dernière partie de l’offensive stratégique de la révolution; celle-ci traverse trois moments, politiquement et militairement parlant, le premier guidant bien entendu le second et étant le principal: la défensive stratégique, l’équilibre stratégique et l’offensive stratégique. Notre position est que nous sommes dans l’offensive stratégique de la révolution mondiale, nous ne disons pas que nous sommes déjà dans l’offensive finale; de plus, nous pensons que l’offensive stratégique de la révolution mondiale se livre à travers un processus long, pas bref et sourit avec de grands zigzags et même des reculs. Ce dont il s’agit, alors, ce n’est pas de la révolution mais de la contre-révolution, d’une offensive contre-révolutionnaire générale pour conjurer le développement de la révolution prolétarienne mondiale.

 

Un autre point, même si les canons grondent, que la réaction nous frappe économiquement, qu’elle nous couvre de boue et nous attaque, comme toujours sans raison valable, elle est condamnée, vaincue; si nous savons qu’au cours des révolutions il y a eu des restaurations et même des régressions, nous ne devons pas nous étonner qu’il y ait une offensive contre-révolutionnaire générale; nous devons en outre bien la définir pour la maîtriser et la mettre en déroute. Les attaques contre le marxisme ont toujours été le prologue à son nouveau développement, à sa nouvelle avancée. Rappelons-nous ce que nous avions établi en 79, 15' 000 millions d’années de processus de la matière en mouvement, de ce que nous connaissons, mènent à la marche irréfrénable du communisme, voilà la réalité, apprendre cette loi et la mener en avant; le but, le communisme, n’est pas une idée en marge du processus matériel, il fait partie de ce processus, il émane de lui; le communisme est sa perspective, il fait partie de la marche de ce processus matériel, il est l’expression du mouvement perpétuel de la matière. Il n’y a pas d’autre classe qui ait le futur historique du prolétariat. La bourgeoisie a été révolutionnaire mais elle est déjà dépassée historiquement et comme toute bête traquée elle donne de féroces coups de griffe, c’est le prix de sa destruction; elle sent qu’elle est enlisée, elle sait qu’elle est un cadavre pas encore enseveli; mais même si sa tombe est déjà ouverte, elle se refuse à être enterrée par le prolétariat. Le dernier monstre, l’oppresseur des peuples du monde, l’impérialisme que la bourgeoisie a engendré, doit être balayé de la face du globe avec le révisionnisme et la réaction mondiale; le prolétariat, le peuple, nous-mêmes, nous devons l’enterrer, cette tâche de perspective historique est indispensable et c’est la nôtre. Voilà l’absolue conviction qui doit nous habiter; nous écraserons la bourgeoisie, nous enterrerons l’impérialisme, lui et tous ses associés et laquais.

 

Cette première partie du document, en ce qui concerne la situation politique nationale, nous pose le problème de la dite "légitimation" ; il s’agit là de la thèse de l’impérialisme yankee, de sa guerre de faible intensité, de sa guerre contre-subversive; nous avons analysé sa signification lors de nombreux événements depuis le Congrès; où en est-on aujourd’hui? C’est ce qui nous intéresse.Une telle légitimation n’existe pas. Les voix obtenues par Fujimori (mis à part le caractère de l’élection réactionnaire et la farce qu’elle constitue au Pérou) ne le légitiment pas davantage, au contraire, elles lui retirent sa légitimité (le pourcentage d’absentéisme a été supérieur, 27% des votants contre 24,6% à Cambio 90 au premier tour et il était très loin des 50% plus une voix qu’exige la Constitution pour assumer la présidence; et lors du deuxième tour, avec les voix de l’Apra, IU et IS, il n’a atteint que la majorité relative). Par ses actes, pire encore, Fujimori agit contre le peuple, vu le caractère du régime qu’il dirige; il est le représentant de la grande bourgeoisie, principalement acheteuse, de tous le propriétaires fonciers et il est le plus dévoué pro-impérialiste yankee jusqu’à aujourd’hui et l’ennemi le plus enragé de la guerre populaire, en résumé un génocide bradeur de patrie.

 

Ainsi, la "délégitimation", sa totale mise à nu avance tambour battant; le peuple sent que ni la raison ni le droit ne justifient une telle iniquité, une telle oppression et la guerre populaire contribue à ce sentiment. Les violations systématiques de leurs dits droits de l’homme, la politique génocide qu’il poursuit, (sur les traces de Belaunde et de García. Peuvent-ils nier leur réalité dans les faits)? elles affectent le peuple, il les vit; la réapparition de fosses communes, le massacre des fils du peuple, le vil assassinat impuni des combattants et de leurs familles, la guerre sans prisonniers, peuvent-ils les occulter au peuple qui les endure? Le crime dément à l’encontre des familles et des masses qui, pour le Vème Anniversaire du Jour de l’Héroïsme, marchaient tranquillement sur les places publiques et dans les quartiers populaires de Lima, avec pour seule arme leurs banderoles et leurs mots d’ordre, comme à San Gabriel, peuvent-ils le taire? et les félicitations du même Fujimori aux unités qui l’exécuterènt, peuvent-ils les nier? la protestation contre l’assassinat d’un étudiant et celui de deux jeunes de condition modeste pour le simple fait de porter des sacs à dos, peut-on le passer sous le silence et protéger une fois de plus les assassins? et le génocide de communautés indigènes? le fait de convertir les communautés paysannes en chair à canon des forces armées génocides? le fait de donner carte blanche à ses milices de ferme pour n’importe quel crime? tout cela peut-il légitimer le gouvernement de Fujimori? Et la plus brutale réduction de salaire et le plus infâme abandon de l’éducation et de la santé du peuple? être le gouvernement du choléra? la négation la plus systématique des droits et des avantages conquis par le prolétariat et le peuple? L’incessante et croissante répression exercée sur les masses? L’introduction de l’hypothèque, de l’usure et la nouvelle concentration des terres pour dépouiller principalement les paysans pauvres? la famine pour des millions de personnes jetées dans la pauvreté la plus totale? la récession profonde de l’économie péruvienne qui ramène à des dizaines d’années en arrière le revenu des masses? la destruction du système de production nationale? et, la plus grande vente du pays à l’impérialisme? etc, etc? Tout cela peut-il légitimer le gouvernement de Fujimori? Non, cela a tout simplement servi à le démasquer pleinement et complètement en moins d’un an.

 

Je résume: dans la première partie de l’étude du document, il vaut voir: 1) la perverse offensive contre-révolutionnaire générale et 2) la "délégitimation"  croissante, du gouvernement de Fujimori démasque ainsi la putréfaction de l’Etat péruvien.

 

 

Dans la seconde partie: LA CRISE POLITIQUE S’ACCENTUE, LES CONTRADICTIONS AUGMENTENT, il faudrait centrer l’attention sur le processus du capitalisme bureaucratique. Le capitalisme bureaucratique est une thèse de notre Parti; c’est la caractéristique, c’est la forme que revêt le capitalisme ici, dans les pays arriérés semi-féodaux et semi-coloniaux comme le nôtre. Ce processus est lié au fait que l’histoire de la société péruvienne a réussi à développer un capitalisme très embryonnaire au XVIIIème siècle, ayant connu un certain essor au milieu du siècle dernier, soumis à l’impérialisme anglais, et souffre des conséquences de la guerre avec le Chili.

 

À partir de 1895 le capitalisme bureaucratique va traverser trois périodes: 1) de 1895 à 1945 dont l’axe est la décade 20, c’est la période du DEVELOPPEMENT DU CAPITALISME BUREAUCRATIQUE. 2) de 1945 à 1980 dont l’axe est la décade 60-70, dès 1968 (coup d’Etat fasciste et corporatiste de Velasco) c’est la période de la PENETRATION DU CAPITALISME BUREAUCRATIQUE. Le Parti définit que le coup d’Etat fasciste avait trois objectifs: un, faire pénétrer le capitalisme bureaucratique; deux, restructurer la société péruvienne; et trois, conjurer la révolution péruvienne; il est évident qu’il n’a pas pu les mener à bien, il en instaure les bases mais sa tâche ne fut pas accomplie, la preuve la plus écrasante c’est le commencement de la lutte armée en 80. La troisième période commence donc en 80, c’est celle de la DESTRUCTION DU CAPITALISME BUREAUCRATIQUE, période où nous nous trouvons aujourd’hui.

 

Le capitalisme bureaucratique naît dans un état critique, malade et aujourd’hui il est en crise générale, il s’achemine vers sa destruction; mais si on examine le processus de chaque période, en faisant la synthèse, on distingue aussi des parties; il y a un prologue, par exemple, dans la première période s’est manifestée tout d’abord une préparation; ensuite, dans les années 20, une autre partie au cours de laquelle des bases furent mises en place pour développer le capitalisme bureaucratique; et après un processus d’enlisement, le développement escompté n’est pas atteint, la crise arrive et provoque un enlisement plus profond. Les faits historiques le démontrent. Au cours de la deuxième période, celle de la pénétration du capitalisme bureaucratique, nous assistons également à un prologue ou une préparation, puis c’est la mise en place des bases et finalement arrive la crise qui conduit à un enlisement plus profond que celui de la période précédente.

 

Au cours de la troisième période, celle de la destruction du capitalisme bureaucratique, de 1980 jusqu’à aujourd’hui, on observe aussi ce prologue, une préparation longue et confuse des conditions qui conduit à la décade 90; aujourd’hui ils jettent les bases afin d’appliquer le néo-libéralisme, et se gargarisent d’être en train de faire une "révolution", mais, à l’égal des deux périodes précédentes du capitalisme bureaucratique, dans cette troisième période asseoir des bases les mènera nécessairement à une autre crise qui engendrera à son tour un enlisement encore plus profond. Pour établir une différence entre la deuxième et la troisième période, soulignons que lors de la deuxième période l’Etat était l’axe, le levier économique principal, alors qu’aujourd’hui, ils cherchent à établir l’activité non étatique comme levier principal. L’histoire montre que jeter des bases apporte quelques fruits, certes, mais cela engendre une crise plus profonde. Tout prouve donc qu’aujourd’hui, dans la troisième période, le capitalisme bureaucratique est en crise générale, idéologiquement, politiquement et économiquement; la situation critique actuelle s’est accentuée depuis 74 et ils ne parviennent pas à la surmonter. La décomposition de l’Etat politiquement avance davantage: le président gouverne par décret abusant des dispositions de l’article 211, alinéa 20, de sa Constitution; le parlement ne rempli pas sa fonction principale qui est de légiférer; et le pouvoir judiciaire, bafoué même par Fujimori en personne et manquant de moyens, est chaque fois plus asservi, ayant des lois, parmi elles le récent Code Pénal, elles introduisent des normes fascistes. Il y a chaque jour davantage d’éléments et de positions fascistes; au niveau idéologique, comme ses maîtres impérialistes, lestés de leur idéologie de plus en plus pourrie et dépourvus de perspective, il ne leur reste plus qu’à hisser les drapeaux du XVIIIème siècle et des débuts du XIXème: le libéralisme; s’ils furent déjà des drapeaux sales et rapés lors de la 1ère Guerre Mondiale, aujourd’hui ils appartiennent à un passé caduc, ils sont récalcitrants, ils n’ont pas d’avenir. En revanche le socialisme représente bien l’avenir et il l’a démontré, alors que le capitalisme est un cadavre et comme beaucoup de cadavres, il n’est pas enseveli.

 

Idéologiquement, politiquement et économiquement ils s’enfoncent donc chaque fois plus dans leur crise générale et sont chaque jour démolis par la guerre populaire.

 

Ce gouvernement est donc dans une situation chaque fois plus difficile, la plus grave et la plus difficile qu’ait vécue la société péruvienne et ils ne pourront pas la maîtriser; les mesures qu’ils adoptent n’engendreront qu’une floraison transitoire et une faillite générale et le principal instrument de cette démolition c’est la guerre populaire assise sur la lutte de classes des masses.

 

Il est important de signaler les trois périodes du capitalisme bureaucratique et leurs particularités; plus spécialement la troisième, de cette façon nous comprendrons que les trois tâches politiques de la réaction péruvienne et de leur maître l’impérialisme principalement yankee: réimpulser le capitalisme bureaucratique, restructurer l’Etat et anéantir la guerre populaire, sont tôt ou tard vouées à l’échec; les accomplir est une impossibilité historique et politique. Jusqu’aux réactionnaires eux-mêmes qui diffusent dans le pays et à l’étranger que le gouvernement de Fujimori ne parvient à rien, qu’il va d’échec en échec. Ce n’est qu’une partie de la vérité, car ses difficultés non seulement augmentent c’est de plus la concrétisation nécessaire du chemin bureaucratique des exploiteurs des grands bourgeois et propriétaires fonciers et de l’impérialisme; c’est la concrétisation d’une loi, la loi qui définit que dans son processus de développement le capitalisme bureaucratique fait mûrir la révolution qui avec le développement de la guerre populaire s’accélère et se renforce; le jour de la conquête du Pouvoir dans tout le pays approche donc.

 

Dans cette seconde partie du document, il faut penser aussi aux élections municipales partielles; autour d’elles se jouent de vieilles rengaines, des couveuses payées ont déjà commencé à caqueter mais elles ne pourront pas taire la réalité; aujourd’hui la force armée est non seulement un grand électeur mais elle nomme des autorités, comme le signale le document à propos de Cangallo et elle continuera à le faire. La vérité fait surface; hier ils agitaient des soi-disant triomphes démocratiques et aujourd’hui ils disent que plus de 400 districts manquent d’autorités, de conseillers municipaux, voilà leur démocratie; par ailleurs, ils sont incapables de défendre leurs candidats, et à la fois ils n’acceptent pas que des candidats comme ceux de la Gauche Unie à Ayacucho renoncent; et à Junin ils ont présenté des ronderos comme candidats.

 

Pour ces systèmes pourris les élections ne sont donc qu’un instrument pour continuer d’exploiter et d’opprimer le peuple; pour cette raison, la tactique de boycott du Parti est bonne, elle développe au sein du peuple la tendance à s’opposer aux élections et elle sert la guerre populaire.

 

Dans la troisième partie du document: LE BOYCOTT DEVELOPPE AU SEIN DU PEUPLE LA TENDANCE A S’OPPOSER AUX ELECTIONS ET SERT LA GUERRE POPULAIRE, mettre l’accent sur les avancées qui démentent les imputations faites en 89, souligner les accords du IIème Plénum du Comité Central: en 90, la guerre populaire a permis la grande conquête des Comités Populaires Ouverts et en 91, l’équilibre stratégique. Une simple phrase a suffi pour que les réactionnaires et les révisionnistes claquent des dents: saluer l’équilibre stratégique; presque tous ont vociféré, se sont égosillés et ont même monté des opérations ridicules et sanglantes, s’acharnant comme toujours sur les masses, pour "démontrer" qu’un tel équilibre n’existe pas; pourquoi? Ils sont pris de panique parce que l’ancien va mourir et être enterré. La parole du Parti n’a jamais été démenti par la réalité; tout ce que nous avons annoncé nous l’avons réalisé, nous avons parlé de commencer et nous l’avons concrétisé avec ILA 80, aujourd’hui on entre dans la conquête du Pouvoir dans tout le pays, nous parlons d’équilibre stratégique et nous le spécifions, le soulignons plus que jamais " l’équilibre stratégique et la préparation de la contre-offensive: pour l’ennemi, récupérer des positions pour maintenir son système; pour nous, préparer l’offensive stratégique à travers la Construction de la Conquête du Pouvoir @. Bien le comprendre pour le maîtriser de mieux en mieux; nous pensons que c’est une tâche que nous avons besoin de traiter à fond, ne pas voir seulement ce que nous enseigne le Président Mao mais la forme spécifique qu’elle revêt ici dans notre pays.

 

Souligner en outre que tout le processus de 11 ans de guerre populaire nous a mené à la IIIème Campagne d’Impulser le développement des Bases d’Appui, partie intégrante du Grand Plan de Développement des Bases en fonction de la Conquête du Pouvoir; elle est importante car elle couronne le plan d’Impulser, elle est donc le maillon de ce nouveau plan. En résumé, l’accomplissement de cette IIIème Campagne en mai, juin et juillet est grandiose et jusqu’à aujourd’hui aucune campagne n’avait pénétré aussi profondément ni élevé aussi haut la guerre populaire à la campagne principalement et à la ville de façon complémentaire; nous devons tous ressentir une grande allégresse afin de servir de tout cœur à l’accomplissement d’une tâche d’une aussi grande portée quel que soit le niveau de participation que nous ayons, les pierres assemblées les unes aux autres forment un mur; tant pis pour les traîtres et ceux qui la refusent, s’ils agissent ainsi c’est par intérêt de classe, pour se remplir les poches, même s’ils sont mal payés par la réaction péruvienne et l’impérialisme. Nous, nous sommes conscients de la vérité dans laquelle nous sommes, de ce que nous construisons; pour cette raison, nous, au sein du Parti, de l’Armée Populaire de Guérilla, du Pouvoir Nouveau et des masses, nous pouvons voir comment se concrétisent les grands succès de l’épopée héroïque de la guerre populaire.

 

Y a-t-il des signes de la répercussion de ce processus de la guerre populaire? Oui, par exemple, pour la première fois le sénat des Etats Unis a lancé le débat sur la guerre populaire au Pérou, elle retentit donc dans la tanière même de la réaction mondiale, ce n’est pas le signe principal mais c’est important. Il y a "de modernes Pérettes et le pot-au-lait" qui construisent des châteaux de cartes comme Fujimori, le génocide bradeur de patrie, ou des bourreaux comme le ministre de l’Intérieur, le général Malca, celui de la Défense, le général Torres Aciego, ou des récalcitrants pro-yankees comme le ministre de l’Economie, C. Boloña Behr ou des arrivistes rampants comme Bernales, Tapia Gonzales, etc... car ils sont de dévoués larbins de l’impérialisme et des serviteurs des classes exploiteuses qui mendient " l’aide " de l’impérialisme, principalement yankee, rêvant d’anéantir la guerre populaire, trafiquant avec sa grande avancée pour obtenir leur dite réinsertion et défendre l’Etat péruvien archiréactionnaire.

 

Aux Etats-Unis ils commencent à mettre en marche les prochaines élections pour l’année qui vient et Bush se lance vers une réélection. Il a obtenu un succès médiocre au Moyen-Orient, pour eux c’est énorme même si pour tous il est clair qu’il n’a pas obtenu ce qu’il cherchait; nous le disons car un outrage vil et arrogant contre un peuple ne peut jamais être un succès, plus encore aujourd’hui où toute lutte que livrent les peuples pour leur libération fait partie de la révolution mondiale (nous savons les limitations de classe de Saddam Hussein), mais voilà ce que l’impérialisme yankee présente comme un "succès". De plus, ils ont déclenché cette guerre du Golfe pour relancer leur économie, mais elle ne leur a pas donné la relance escompté; et leur économie continue et continuera d’avoir de sérieux problèmes face aux autres puissances impérialistes, sans que cela signifie qu’ils ne soient plus une super-puissance impérialiste. En outre, Bush a décidé de livrer une lutte contre la drogue et ici encore il se heurte à son peuple; pour maîtriser ses problèmes économiques il fixe des impôts ou réduit les dépenses sociales se heurtant au peuple nord-américain ainsi donc avec cette mesure il s’oppose aux plus pauvres et aux plus exploités, particulièrement aux minorités opprimées, mais ici encore il n’obtient aucun résultat. De plus cette lutte contre la drogue est intimement liée au combat de la guerre populaire au Pérou et de la lutte de classes dans la région andine, elle a donc des répercussions sur la politique nord-américaine. Il faut donc penser que cette affaire ne prendra pas fin au mois de septembre, nous faisons référence à la suspension de la dite "aide": pour la recevoir, le gouvernement péruvien doit respecter le traité "anti-drogue" dont une des clauses est le respect de leurs dits droits de l’homme, qu’il viole systématiquement. La guerre populaire au Pérou est donc une arme pour sa lutte électorale mais ce qui nous intéresse c’est sa répercussion dans son propre Congrès. D’ailleurs cela contribue à la lutte de nos camarades du Parti Communiste Révolutionnaire et du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste et nous unit davantage à eux, comme le fait de mener ensemble une campagne contre l’impérialisme principalement yankee sous le mot d’ordre: yankees go homme!, une autre preuve de l’avancée et du retentissement de la IIIème Campagne.

 

Dans la quatrième partie du document: ELECTIONS, NON! GUERRE POPULAIRE,OUI!, qui est la principale, nous établissons comment concevoir le marxisme aujourd’hui; dans quatre domaines nous voyons les thèses fondamentales du marxisme-léninisme-maoïsme, principalement du maoïsme, c’est une réaffirmation de nos principes et l’exposition de notre conception élaborée comme une unité et même proportionnellement progressive, une partie mineure correspondant à Marx, une plus importante à Lénine et une autre beaucoup plus grande au Président Mao, ce qui montre aussi le développement du maoïsme en tant que nouvelle, troisième étape nouvelle et supérieure.

 

Actuellement ce qui en découle tout d’abord: Arborer, défendre et appliquer le marxisme-léninisme-maoïsme est décisif pour développer la révolution prolétarienne mondiale, démolir l’impérialisme et la réaction internationale, et écraser le révisionnisme. C’est l’axe. Dans les années 60 on disait du maoïsme, c’est l’arme la plus puissante, c’est notre bombe atomique, une arme insurpassable; aujourd’hui nous devons être plus conscients de la grande portée historique du marxisme, de son invincibilité, de la toute puissance du marxisme parce qu’il est vrai. Voilà ce qui est décisif, de lui dépend, de lui découle tout; si nous nous éloignons du maoïsme la révolution sera retardée même s’il n’est pas possible de l’arrêter, en effet le marxisme-léninisme-maoïsme s’imposera et guidera à nouveau la révolution. Nous avons besoin principalement du maoïsme et de le placer très haut, chaque fois plus haut; ceci exige sa défense, il ne suffit pas de l’arborer, nous arborons des drapeaux pour les défendre; mais l’essentiel est de l’appliquer.

 

Pourquoi arborer, défendre et appliquer le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme? Pour développer la révolution prolétarienne mondiale. La tendance principale dans le monde c’est la révolution, il n’y a pas de futur pour l’humanité sans le triomphe total et complet de la révolution concrétisée dans le communisme; en effet le problème est de développer la révolution mondiale et la développer signifie l’appliquer, la faire et il est certain, comme quelques-uns l’ont souligné ici, que le plus important n’est pas le nombre mais le désir de la faire ou non: hier en 1848 Marx et Engels n’étaient que deux, aujourd’hui 143 ans après nous avons deux grandioses expériences historiques riches en leçons qui sont présentes ici, vivantes en nous, dans le prolétariat, dans le peuple, et nous soulignons avec insistance, que le fait qu’il y ait eu deux restaurations ne nie pas que l’essentiel c’est la révolution, le nier est un rêve noir car la révolution prolétarienne mondiale avance et nous faisons partie intégrante de cette avancée; la révolution prolétarienne mondiale coûtera du sang, certes il en sera ainsi, mais qu’est-ce qui ne se paye pas avec du sang? nous n’en serions pas là sans le sang versé par tant de communistes et de révolutionnaires dans le monde.

 

Nous avons besoin aussi du maoïsme pour démolir l’impérialisme et la réaction internationale et les balayer de la face de la terre; s’ils jettent davantage d’ordures, ils en seront les décombres enterrés et nous autres, leurs balayeurs historiques. Rien ne peut arrêter le grand balayage social.

 

Nous avons besoin du maoïsme pour écraser le révisionnisme; l’impérialisme et le révisionnisme iront ensemble à la poubelle car on ne peut pas combattre l’impérialisme sans combattre le révisionnisme.

 

Réaffirmons-nous dans ce qu’il y a de décisif, c’est-à-dire le maoïsme, avec une conviction absolue, aucun doute ne peut nous assaillir encore moins nous paralyser, les communistes, la classe, les révolutionnaires, nous sommes optimistes, rien ne nous arrêtera.

 

Et tout cela nous mène à : Vaincre l’offensive contre-révolutionnaire générale!; ce guide, nous devons le saisir comme un mot d’ordre.

 

Voilà ce qui en découle ensuite: nous devons mettre au point une tâche déterminée, créer une opinion publique et déchaîner un profond travail idéologique au sein des masses. Le faire avec une grande décision et une grande promptitude. Le marxisme nous a enseigné à faire de la propagande, les paroles de Marx ont puissament fructifié dans le monde entier et dans presque toutes les langues; Lénine nous a enseigné que le temps entre les semailles et la moisson n’a pas d’importance, et que la propagande donne des fruits magnifiques; le Président Mao nous dit que la réaction comme la révolution ont besoin de générer une opinion publique, eux contre la révolution pour continuer d’exploiter, nous pour conquérir le Pouvoir par la violence révolutionnaire et aussi le défendre avec la violence révolutionnaire; sans opinion publique favorable à la révolution nous ne pourrons pas conquérir le Pouvoir.

 

Nous avons une grandiose idéologie, le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, l’arme la plus puissante aujourd’hui dans le monde; nous possédons son application créatrice: la pensée gonzalo. Donc, armer l’esprit, mais le faire chaque fois plus et mieux; si tu gagnes l’esprit, tu armes le bras; ce n’est pas en vain que notre Parti s’est toujours caractérisé par sa force en politique et la politique n’est que l’application concrète de l’idéologie à la lutte pour la conquête du Pouvoir. Notre idéologie est attaquée aujourd’hui par tous à tous les niveaux et les attaques vont encore s’accroître; mais ils ont peur de nous affronter, ils ne peuvent pas entrer dans un débat idéologique avec le marxisme, la bourgeoisie ne fait qu’affirmer et lancer des adjectifs; mais sans fondement, qu’oppose-t-elle au marxisme-léninisme-maoïsme? Les nouveaux idéologues bourgeois sont éphémères, par exemple Fukuyama apparu comme une lumière, qui brilla peu et s’est déjà volatilisé comme la fumée d’une cigarette bon marché, il a nié le développement de l’histoire en proclamant la caducité des idéologies, principalement celle du prolétariat, exceptée celle de la bourgeoisie basée sur la soi-disant perpétuation de l’impérialisme et son triomphe définitif pour ce qui est de son système économique et politique. Mais l’histoire et les idéologies poursuivent leurs batailles poussées par la lutte de classes; c’est ainsi que l’histoire a écrasé leurs élucubrations et les idéologies de classe continuent de combattre, qu’ils soient les fondamentalistes arabes, avec leur religion ou néo-liberaux, néo-positivistes et fascistes exprimant l’idéologie bourgeoise, ou surtout qu’ils soient communistes agissant avec l’idéologie scientifique, le marxisme-léninisme-maoïsme, comme nous, dans la guerre populaire dirigée par le Parti Communiste; donc encore une fois, les divagations et les rêves pseudo-théoriques de la bourgeoisie sont très vite balayées par le vent.

 

Dernièrement ils ont repris Joseph de Maistre, une situation ridicule; Uslar Pietri lui-même, primé par le roi d’Espagne, dit qu’il fut combattu par tous les progressistes; effectivement, s’il était un récalcitrant papiste et un mangeur d’osties!; ils sont en train de s’arbitrer derrière le plus récalcitrant de leurs "théoriciens", mais tout ce mouvement équivaut à verser plus de pus dans un sang malade; voilà pourquoi, la bourgeoisie, la réaction en général n’ont pas de sang oxygéné pour animer leur corps pourri, ils n’ont que du pus pour l’empoisonner davantage.

 

Alors, comment répondre à leurs attaques idéologiques? les démasquer à fond, leur enlever leurs drapeaux faux et puants, leur opposer le marxisme-léninisme-maoïsme, principalemente le maoïsme en l’appliquant à la réalité; le marxisme est l’unique idéologie scientifique, vraie, il déplace les montagnes, transforme le monde et le remet à sa place, non à l’envers comme l’idéalisme. Marx a dit que la philosophie a été opprimé, arrachée aux masses et enchevêtrée dans des bavardages, remplie de toiles d’araignées pour la cacher aux masses, nous devons la libérer et la leur rendre. Nous devons maîtriser notre idéologie en mobilisant puissamment les masses; créer une opinion publique, le problème est de mobiliser les masses, afin que ce soient elles qui fassent la propagande et l’agitation; réalisons un mouvement massif, éduquons les masses dans le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme et dans la pensée gonzalo. Depuis Marx on nous enseigne cette nécessité et la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne est l’exemple le plus vivant et le plus grandiose de mobilisation des masses avec l’idéologie marxiste-léniniste-maoïste pour continuer la construction du socialisme sous la dictature du prolétariat, pour poursuivre la révolution et ne pas se laisser arracher les fruits conquis, pour défendre la révolution. Donc, faire réagir les masses dans un profond et immense mouvement théorique, idéologique, d’idées marxistes-léninistes-maoïstes, pensée gonzalo; les libérer de cette pourriture féodale, bourgeoisie pro-impérialiste, qui leur montre le monde à l’envers, les pieds en l’air. Libérer la philosophie des tiroirs, des bouquins, des faux centres académiques et l’amener aux masses, à la lutte de classes quotidienne, au peuple, on a arraché leur âme aux masses, il faut donc la récupérer et la leur rendre, de cette manière elles ne se laisseront pas duper; la philosophie, la science ne sont pas pour les érudits mais pour les masses. Les masses aujourd’hui sont de plus en plus dialectiques mais elles doivent être conscientes de l’être, maîtriser consciemment les lois de la dialectique, utiliser la contradiction avec une totale conscience de ce que cela implique, l’appliquer pour maîtriser la nature, la société, les idées; les masses peuvent y parvenir parce que ce sont elles qui font l’histoire, ce sont elles qui créent tout. Tout cela sans oublier que la pratique est la source de la connaissance, que l’homme est éminemment transformateur et transforme dans sa pratique sociale quotidienne; là, il apprend, il connaît et cette connaissance tirée de sa pratique le ramène à nouveau à la pratique et génère des changements, des développements, des avancées, des transformations; mais comme tout a un caractère de classe, sa pratique, sa connaissance, sa transformation seront aussi de classe, c’est-à-dire contre ou en faveur du prolétariat et du peuple. La pratique est source de connaissance, c’est l’action transformatrice historique des masses, de l’humanité; dans la pratique sociale au cours d’un moment historique déterminé, les masses arment leur esprit avec des idées correspondant à ce moment et en conséquence arment leur bras pour matérialiser les tâches déterminées par l’histoire. Et l’étude en est le complément indispensable. L’homme agit à l’intérieur et en fonction d’une classe, par conséquent il engendre des idées, c’est l’idéologie; et son action organisée, c’est une transformation sociale, un progrès pour les majorités. Engels nous apprend à ancrer les idées avec des actions, c’est une méthode que nous sommes en train d’appliquer dans le Parti depuis les années 70, nous persistons dans ce sens.

 

Ensuite, comment armer les masses dans l=idéologie et la pratique marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo? on arme les masses idéologiquement en partant de leurs problèmes concrets dans les trois domaines: idéologique, politique et économique, avec le souci d=élever et de populariser; tirer les leçons de la Campagne de Rectification du Ier Plénum du Comité Central, se soucier de populariser et d=élever, différencier les dirigeants et les cadres des militants de base, les organisations du Parti: le Parti avec ses militants, l=Armée Populaire de Guérilla et les organismes générés; différencier aussi les organisations de masses qui combattent avec nous.

 

Nous pensons que la réaction bénéficie, entre autres, d=un atout: de nombreux moyens d=information, tout un système de moyens développés, des journaux, des revues, des radios, des chaînes de télévision, etc.., nous, nous ne l=avons pas mais nous avons une ressource inépuisable: c=est que les masses font l=histoire. La connaissance est engendrée par la pratique et la pratique ce sont les masses qui la font; nous avons dit que c=est l=action des masses propagandistes et agitatrices, que les masses elles-mêmes combattent et résistent, et tout cela elles savent le faire, elles l=ont toujours fait, et le faire ne leur sera donc pas étrange. Quel système appliquer? le bouche à oreille, la première arme que nous ayons, c=est la parole, grâce à ce moyen nous parvenons au plus bas, au plus profond des masses; il nous permet une maîtrise plus flexible parce que nous pouvons adapter la parole aux conditions de l’auditoire, que ce soient des paysans, des ouvriers, des étudiants, des intellectuels, des soldats, des commerçants, etc.., c’est plus flexible, plus tactique dans le cadre bien sûr d’une stratégie générale. Utiliser aussi la parole écrite, on ne combat pas seulement avec l’épée, mais aussi avec la plume, utiliser un langage clair et simple; utiliser des graphiques, ils sont très bons pour les paysans analphabètes par exemple; et tous les moyens modernes qui sont à notre portée, sans oublier que de tous le principal est le moyen oral, car c’est le plus directement à la portée des masses, du peuple.

 

J’insiste, nous, nous servons les masses, nous maîtrisons la parole et cela ne nous coûte rien, nous avons donc la capacité tactique. Par exemple, renforcer les expressions d’offenses, pour cela un groupe de personnes qui racontent les expériences d’oppression et d’exploitation croissantes suffit, si quelqu’un commence, un autre suit et tous sentiront la force de leur explosivité, cela attise et pousse à agir contre les causes de l’exploitation et les oppresseurs; encourager les expressions d’offenses dans différents groupes et en de nombreux lieux; la parole des uns se joint à la parole des autres comme un tourbillon, quelqu’un tout seul est faible mais tous ensemble ils forment une grande force. Une autre forme de propagande écrite massive ce sont les dazibaos, le Président Mao nous a appris que c’est un instrument de la démocratie; les masses n’ont pas besoin de papier; utiliser les murs, le plâtre, le charbon, la peinture s’ils en ont; écrire de grandes lettres, des phrases simples, dire ce qu’on veut, quelles formes de lutte appliquer, quelles expériences sont positives, quelles autres sont négatives, qu’ils jugent leurs dirigeants. C’est ainsi que s’exprime la démocratie des masses, totalement opposée à la fausse démocratie bourgeoise tant vantée qui n’est pas pour le peuple mais pour ceux qui commandent et exploitent. Le pouvoir des masses pensantes et agissantes est inépuisable, leur contribution s’exprime dans tous les domaines, politique, militaire, économique, artistique, scientifique. Développons de plus en plus la démocratie populaire, que les masses discutent les plans et évaluent leur exécution comme dans l’Armée Populaire de Guérilla; c’est ainsi qu’on parvient à une compréhension plus élevée, une unité plus grande et une action plus puissante. Que les masses expriment aussi leur capacité d’agitateurs et propagandistes au moyen de la démocratie.

 

Mais, un mouvement idéologique grand, massif a besoin du Parti qui le dirige parce que le Parti est l’élément le plus conscient dans la mesure où il connaît, maîtrise et applique l’idéologie, le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée gonzalo, les lois qui régissent la révolution, la politique, c’est-à-dire les lois de la lutte de classes pour le Pouvoir, la guerre populaire étant la forme principale de lutte. Sans Parti les masses ne pourront même pas se munir d’un plan et il est indispensable que le Parti dirige avec un bon plan; nous savons qu’un plan est une idéologie et le plan du parti est marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo. Une fois le plan établi, le Parti doit mettre en place des appareils organiques divers car une politique ne peut pas être matérialisée sans une forme organique qui la concrétise, que ce soient les appareils du Parti, l’armée, les organismes générés, les organes du Pouvoir ou des organismes créés par les masses profondes. Et que les masses matérialisent cette grande mobilisation idéologique en arborant, défendant et appliquant le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme en tant que vérité universelle et la pensée gonzalo, spécifiquement principale pour nous, en ce qui concerne l’application créatrice à notre réalité; que les actions armées fixent ces idées.

 

Seul le Parti Communiste peut donc maîtriser ce grand processus d’agitation et de propagande massives. Le Président Mao nous a enseigné: "Tant qu’il y aura des masses et un Parti toutes sortes de miracles s’accompliront".

 

IV. LA CAMPAGNE DE RECTIFICATION

 

Ici, aujourd’hui, nous sommes en train de réaliser les accords du IIème Plénum du Comité Central; notre obligation était de mener en avant la campagne de rectification, celle des bases, des militants, des combattants et des activistes ou des masses était de la réaliser. Nous sommes déjà en train de la couronner, nous devions étudier "Elections, non! Guerre populaire, oui!" individuellement et collectivement, en débattre et l’appliquer.

 

On le constate à travers les observations faites lors des opinions exprimées; le problème principal, c’est comment appliquer l’étude du document à la situation politique aujourd’hui. Nous communistes, apprenons à étudier pour appliquer sinon nous ferions qu’élucubrer et nous n’utiliserions pas le marxisme pour résoudre des problèmes brûlants; l’étude sous une forme abstraite est métaphysique, idéalisme, bourgeoisie; nous ne sommes pas non plus pragmatiques, nous n’étudions pas dans un sens utilitaire comme les impérialistes et les mécanistes vulgaires; nous étudions la théorie pour l’appliquer à la pratique et transformer la réalité, pour changer le monde au profit de la classe et du peuple. Ce problème est donc un problème d’application et on pourrait l’examiner sous trois angles:

 

1)Celui de la révolution prolétarienne mondiale, ici il n’y a qu’une seule question, le document nous signale les problèmes brûlants du marxisme aujourd’hui: violence révolutionnaire, lutte de classes, socialisme et dictature du prolétariat et lutte contre le révisionnisme; des quatre, le socialisme et la dictature du prolétariat est le principal. Ici la question c’est le maoïsme en tant que troisième étape nouvelle et supérieure, le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme parce qu’avec lui nous nous lancerons à l’assaut des cieux; c’est la vertu du document, il réaffirme les principes marxistes et comprend qu’être marxiste aujourd’hui c’est être marxiste-léniniste-maoïste, principalement maoïste, il saisit que le maoïsme est une troisième étape nouvelle et supérieure en vigueur et valable sur tout le globe terrestre; pour les communistes, pour le prolétariat et pour les peuples du monde, voilà ce qui est décisif. C’est pourquoi la première prise de position part de là: du maoïsme, et c’est une décision du Congrès, l’essentiel de la pensée gonzalo est d’avoir défini le maoïsme comme troisième étape nouvelle et supérieure.

 

2)Celui de la révolution péruvienne ici l’essentiel c’est que le document sert à construire l’Etat Nouveau qui se réalise avec la guerre populaire au moyen de l’Armée Populaire de Guérilla et sous la direction du Parti Communiste, en s’appuyant sur les masses qui composent le peuple. Il sert la conquête du Pouvoir dans tout le pays. Le document traite de questions d’une très grande valeur que nous devons appliquer aujourd’hui dans l’Etat Nouveau.

 

3)Celui de l’application du document à chacun de nous, comment? À chacun il incombe d’assimiler, de se pénétrer du document pour mieux servir la révolution; dans ce domaine, vous tous présents devez vous préoccuper en tout premier lieu d’être des intellectuels, ainsi que des questions liées à l’art, la question ici est de mettre toujours la politique au commandement. Toute étude du marxisme remue, la contradiction entre les deux conceptions s’exprime, frappe la partie non prolétaire, attise la nécessité de se forger dans l’idéologie. Et comme pour toute tâche se présentent trois moments, chacun avec leur contradiction; au début se pose le problème de la démarrer ou non; la démarrant on avance déjà de 50%; ensuite, au moment de la développer on est face à la question: la poursuivre ou l’abandonner, une autre lutte; ici on s’est donc trouvé face au fait de la faire tant traîner qu’elle devienne un fardeau et c’était mauvais, c’était accepter que l’ancien, le bourgeois s’impose; nous avons discuté et nous nous sommes mis d’accord pour l’achever comme une tâche de choc. Cette méthode est très utile, elle fait partie intégrante du style de travail marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo, elle consiste à rassembler toutes nos énergies pour la tâche inaccomplie et multiplier le temps nécessaire à son achèvement; c’est comme lorsque nous réalisons une marche forcée devant la persécution de l’ennemi, là nous nous surpassons et nous ne nous laissons pas attraper; avec l’étude il est de même, nous n’acceptons pas que la bourgeoisie, en lutte dans notre tête, mette en déroute le prolétariat; avec cette nouvelle idéologie dont nous nous pénétrons, nous devons vaincre l’ennemi idéaliste, bourgeois, étranger à la classe. Bien sûr l’ancien résiste et chacun livre une bataille dans son esprit en toute conscience et avec la ferme volonté de le mettre en déroute, de briser cette résistance en lui-même; l’ancien dit: Comment vas-tu abandonner de côté ce que tu connais! Comment ne pas tomber dans la facilité! Comment vas-tu laisser ce qui t’a nourri au sein pendant des années! et l’ancien peint en rose ce qui est pourri pour t’attendrir. La tâche de choc aide à briser cette résistance.

 

Et, dans un troisième moment, celui de l’achèvement, on se trouve aussi face à la contradiction d’achever ou non la tâche jusqu’à ce qu’à la décision et l’achèvement. Avoir terminé l’étude est déjà un bond. Et la tâche de choc a été un bon instrument pour contribuer au bond du couronnement.

 

Vous avez réalisé la campagne de rectification qui n’est qu’une façon de développer la lutte de deux lignes afin de coller davantage à l’idéologie du prolétariat.

 

De combien a-t-on avancé? On est passé de la méconnaissance du document à une étude et à un débat qui vous a permis de vous armer, dans la conception marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo, sur quatre problèmes fondamentaux et brûlants du marxisme aujourd’hui. À travers les opinions exprimées on voit que vous êtes en train de les appliquer aux problèmes actuels.

 

La tâche a été réalisée et cela a engendré un bond et une adhésion plus étroite aux quatre problèmes fondamentaux du marxisme aujourd’hui.

 

Finalement, il est bon de souligner que le document est un sérieux apport à la contre-offensive marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo au sein de la nouvelle offensive contre-révolutionnaire révisionniste qui converge avec celle de l’impérialisme; et à l’heure actuelle également pour combattre l’offensive contre-révolutionnaire générale. Nous utilisons donc le document comme une arme au service de la révolution péruvienne et de la révolution prolétarienne mondiale. Rien n’est achevé, bien sûr, toute connaissance est relative car elle appartient à une partie de la matière, elle a effectivement besoin de se développer mais elle adhère au marxisme-léninisme-maoïsme, principalement au maoïsme et là est sa vertu; c’est en outre la façon de voir de la pensée gonzalo, elle est donc marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo.

 

V. CONCLUSIONS

 

1. La réunion est excellente, le travail a avancé; s’attacher à l’étude au milieu de la guerre aide à mieux maîtriser l’étude. Elle a préparé les conditions permettant de réaliser un plus grand bond dans la pratique.

 

2. Au cours du bilan des premières opinions nous avons signalé la contradiction entre analyse et synthèse dans l’étude et nous avons vu que les premières opinions étaient centrées sur l’analyse; mais maintenant avec les opinions suivantes, vous êtes parvenus ici-même à la synthèse et vous en avez donc compris l’essence: la prise de position pour le maoïsme.

 

Le bond en préparation s’est concrétisé. La limitation de l’étude était le peu de synthèse mais elle a préparé le bond. Si on saisit analyse et synthèse, on renforce l’étude et on saisit ainsi l’essence et le bond se concrétise.

 

3. On saisit le marxisme avec quatre problèmes fondamentaux, brûlants.

 

4. On mène l’étude pour l’appliquer à la lutte des classes aujourd’hui; nous cherchons comment ouvrir le champ de la lutte au moyen de problèmes concrets. Envisager la perspective, ne pas rester à ce qui est dans le document.

 

5. Cette réunion aide à faire mûrir les problèmes qui se présentent dans le Parti tout entier; notre action sert donc aux autres, elle nous donne de l’expérience, par exemple la tâche de choc comme instrument permettant l’achèvement de l’étude dans une Campagne de Rectification, sert au Parti tout entier.

 

6. Il est nécessaire de mieux comprendre la tâche politique spécifique liée à la construction du Pouvoir Nouveau avec la guerre populaire et en fonction de la Conquête du Pouvoir dans tout le pays effectivement, mais votre spécificité c’est d’être des intellectuels et des artistes, pour cette raison vous devez vous orienter en suivant le mot d’ordre: "servir le peuple et se laisser guider par le Parti".

 

7. De combien avez-vous avancé? Vous avez effectué un bond en faisant une étude systématique, intense et en vous appuyant sur des problèmes concrets. Il y a une plus grande compréhension de ce qu’est le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée gonzalo et de la nécessité de l’arborer, de le défendre et de l’appliquer pour transforme totalement la société péruvienne et servir la révolution mondiale.

 

8. S’il y a un bond, comment consolider le nouveau bond? et comment développer le nouveau bond? comment le consolider et comment le développer sont deux choses qui doivent permettre de servir davantage et mieux le Parti, la révolution au Pérou et la révolution prolétarienne mondiale, de servir l’émancipation de toute l’humanité, de marcher vers le communisme.

 

Nous nous proposons de poursuivre avec "Karl Marx" de Lénine, pour nous forger idéologiquement, et avec les rapports du IIème Plénum du Comité Central, pour nous forger politiquement.

 

L’effort déployé est bénéfique. Félicitations à tous.

Pérou, août 1991.

 

COMITE CENTRAL

PARTI COMMUNISTE DU PEROU

 

(Traduit par le Mouvement Populaire Pérou et Alborada)

 

 

(*) Intervention du Président Gonzalo lors d’une réunion pour la Campagne de Réctification avec le document " Elections Non ! Guerre Populaire, Oui !

 

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