EL DIARIO : Quel est lapport du Parti Communiste du Pérou à la révolution mondiale ?
PRESIDENT GONZALO : Son principal apport, est de signaler le maoïsme comme nouvelle, troisième et supérieure étape du marxisme ; tout en assumant, de servir et de contribuer à ce que cette idéologie prenne le commandement et devienne le guide de la révolution mondiale. Une question qui en découle, est de montrer la validité, la perspective très important du maoïsme. De même, montrer quen comptant principalement sur ses propres efforts sans suivre le commandement daucune superpuissance ni puissance impérialiste, il est possible de faire la révolution, mais plus encore il est nécessaire de la faire de cette façon. Démontrer la potentialité de la guerre populaire qui sexprime, malgré toutes nos limitations. Et sil le faut, être, comme dautres le signalent, une espérance, ce qui implique une responsabilité, et être une flamme pour la révolution mondiale, un exemple qui puisse servir à dautres communistes. Ainsi nous sommes en train de servir la révolution mondiale.
AUTRES POINTS
EL DIARIO : Monsieur le Président, nous sommes arrivés à la fin de cet entretien, plus de 12 heures de conversation avec vous ; maintenant, nous aimerions parler de vous personnellement, du Dr. Abimael Guzman Reynoso. Y a-t-il eu quelquun dans votre famille où vos amis qui ait influencé le développement de votre vocation et de votre capacité politique ?
PRESIDENT GONZALO : Je dirais que ce qui a forgé en moi le fait davancer dans cette voie, à été la lutte du peuple. Jai pu voir la combativité du peuple dAréquipa lors du soulèvement de 50, et comment la masse, devant la violence barbare dassassinats de jeunes gens, a répondu avec une furie irrépressible, comment ils se sont battus contre larmée et lont fait reculer jusque dans ses casernes. Larmée dut faire venir des forces supplémentaires pour pouvoir les écraser. Cest un fait, pourrais-je dire, qui ma beaucoup marqué, parce que là, après avoir compris Lénine, jai compris comment le peuple, la classe, quand elle sempare des rues et marche, fait trembler la réaction malgré tout le pouvoir quelle a. Un autre fait fut les luttes de 56, là aussi, le peuple combattit, dautres trafiquèrent, et cest ce que font la réaction et les opportunistes ; mais le peuple combattit et imposa des conditions ; il y eut des mouvements massifs, fortement décidés. Ces faits, entre autres, mont servi à comprendre le pouvoir de masses, que ce sont elles qui font lhistoire.
De plus, jai eu loccasion, rétrospectivement, de vivre le soulèvement de 48 au port de Callao, voir de mes propres yeux, la bravoure, comment le peuple est généreux dhéroïsme et comment les dirigeants trafiquent. En recherchant un peu dans mes souvenirs, je crois que la Seconde Guerre Mondiale ma marqué profondément ; oui, je me souviens comme dans un rêve, bien sûr un peu flou, quand la guerre commença en septembre 1939, le tapage et les nouvelles quémettaient les anciens postes de radio ; je me souviens aussi des bombardements, des grandes nouvelles ; je me rappelle aussi la fin de la guerre et comment elle fut fêtée : il y eut alors un grand vacarme de sirènes de bateaux, de claxons, une grande joie, la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Jai eu loccasion de voir, dans les journaux, les 5 grands, comme ils les appelaient, et parmi eux, le camarade Staline. Pour cela, je dirais que ces faits mont marqué, et lidée du pouvoir, des masses et de la capacité transformatrice de la guerre, sest imprimée en moi ; de manière primaire, confuse, mais cela ma laissé des traces qui nous façonnent. Je crois que, comme tout communiste, je suis fils de la lutte de classes et du Parti.
EL DIARIO : A quel âge avez-vous embrassé le marxisme ? Pendant votre vie scolaire ou universitaire ?
PRESIDENT GONZALO : Mon intérêt pour la politique commença à se développer à la fin du secondaire, à partir des événements de lannée 50 ; et des années suivantes, je me rappelle quavec dautres camarades de classe, nous avions formé un cercle pour létude des idées politiques ; nous avions un grand intérêt pour étudier toutes les idées politiques. Vous vous imaginez dans quel moment je me trouvais ? Cest là que jai commencé. Déjà à luniversité, dans la lutte universitaire même, jai eu loccasion de vivre de grandes grèves, de grands affrontements entre apristes et communistes, et des débats. Cest ainsi que séveilla mon désir de connaître des livres. Quelquun eut lamabilité de men prêter un ; je crois que cétait " Un pas en avant, deux pas en arrière ", ça ma plu. A partir de là, je commençais à étudier des livres marxistes. Ensuite, ce qui ma beaucoup marqué, cest limage du camarade Staline ; à cette époque, nous les personnes qui nous approchions du communisme et qui réussissaient à militer, nous nous formions avec les " Questions du Léninisme " ; cétait un livre de chevet. Je lai étudié comme il se doit, sérieusement, vu son importance. La vie de Staline mintéressa ; elle était pour nous un exemple de la révolution. Jeus des problèmes pour entrer au Parti Communiste, parce quil y avait un critère absurde qui disait que, pour militer, il fallait être fils douvrier et moi, je ne létais pas ; mais dautres avaient un autre critère, et ainsi je pus entrer au Parti. Jai participé à la défense de Staline : nous le ravir alors, cétait comme nous arracher notre âme ; à cette époque, on diffusait davantage les uvres de Staline que celles de Lénine, il en était ainsi à cette période.
Ensuite, je suis parti à Ayacucho pour des raisons de travail et pour ce que je croyais être un temps court, un temps court qui dura des années ; je pensais que ça allait durer un an, vu les circonstances, mais chacun propose et la classe dispose ; la masse et le peuple font de chacun de nous beaucoup de choses. Ayacucho ma servi à découvrir la paysannerie ; Ayacucho était à lépoque un village très petit ; sur une grande partie, cétait la campagne. Aujourdhui encore, si on va dans les quartiers pauvres à la sortie de la ville, on trouve encore des paysans et à un quart dheure de la ville, cest déjà la campagne. Ici aussi, jai commencé à comprendre le Président Mao Tsétoung, jai avancé dans ma compréhension du marxisme. La lutte entre marxisme et révisionnisme a eu beaucoup dimportance dans ma formation.
Quelquun a eu la malchance de me prêter la fameuse Lettre Chinoise, la " Proposition au sujet de la ligne générale du Mouvement Communiste International " ; il me la prêtait avec lobligation de la lui rendre ; évidemment, lappropriation était compréhensible. La lettre mamena à approfondir la grande lutte entre marxisme et révisionnisme.
Je me suis consacré au travail du Parti et à balayer le révisionnisme, je crois quensemble, avec dautres camarades, nous avons réussi, en laissant de côté un ou deux, en guise de remède comme on dit, ils étaient déjà invariablement révisionnistes. Ayacucho a eu pour moi une immense importance, et cela a un rapport avec la voie de la révolution, et aussi avec les enseignements du Président Mao. Ainsi, je suis devenu marxiste et le Parti ma façonné avec lacier, avec patience je crois.
EL DIARIO : On sait que vous êtes allé en Chine. Avez-vous connu le Président Mao ?
PRESIDENT GONZALO : Je nai pas eu cette grande chance, jai seulement pu lapercevoir de loin ; mais jai pu voir la reconnaissance et la profonde affection dun peuple envers un grand dirigeant, un extraordinaire marxiste, à un sommet du marxisme. Je nai pas eu la chance, je le redis, de faire sa connaissance ; la délégation à laquelle jétais assigné, commit beaucoup derreurs, de sottes arrogances. Je crois que cela détermina le fait quon ne nous concède pas ce privilège.
Oui, je suis allé en Chine ; et là, jai eu la possibilité que je souhaite à beaucoup- dêtre dans une Ecole où on enseignait dabord la politique, des questions internationales jusquà la philosophie marxiste ; cétaient des cours magistraux, donnés par des révolutionnaires confirmés et hautement compétents, de grands éducateurs. Parmi eux, je veux citer léducateur qui nous enseigna le travail ouvert et clandestin, un homme qui avait voué toute sa vie au Parti, totalement. Pendant plusieurs années, il fut un exemple vivant, un éducateur extraordinaire. Il nous apprit beaucoup de choses ; il voulut nous en enseigner davantage, mais certains sy opposèrent car, dans la vie, il y a de tout. Ensuite, on nous enseigne des questions militaires, mais on commençait toujours par la politique, par la guerre populaire ; puis, on traitait de la construction des forces armées, de la stratégie et de la tactique ; et ils nous enseignaient aussi la partie pratique, sur les embuscades, les assauts, les déplacements, la façon de préparer des explosifs de démolition. Quand nous manipulions des éléments chimiques très dangereux, ils nous recommandaient davoir toujours à lesprit lidéologie, quelle nous rendrait capables de tout faire et de le faire bien ; nous avons appris à faire nos premières charges de démolition. Pour moi, le fait davoir été éduqué dans la plus grande Ecole du marxisme quait porté la Terre est un exemple, un souvenir ineffaçable, une grande leçon et un grand pas dans ma formation.
Bon, si vous voulez une anecdote, en voici une : quand nous avons terminé le cours sur les explosifs, ils nous ont dit quon pouvait tout faire exploser ; alors, dans la partie finale, nous prenions un style et il explosait ; nous nous asseyions et cela explosait aussi ; cétait une espèce de feu dartifice ; cétaient des choses parfaitement calculées pour nous montrer quon pouvait tout faire sauter, à condition de singénier à le faire. Nous nous demandions constamment : comment allons-nous faire ceci ? cela ? Ils nous disaient : ne vous inquiétez pas, vous avez déjà appris suffisamment, pensez que les masses sont capables de tout et quelles ont un savoir-faire inépuisable ; ce que nous vous avons enseigné, les masses vont le faire et elles vont, à nouveau, vous lenseigner ; cest ainsi quils nous parlaient. Cette Ecole a été très utile pour ma formation et pour commencer à apprécier la valeur du Président Mao Tsétoung.
Puis, jai étudié un peu plus, jai cherché à appliquer et je crois que jai encore beaucoup à apprendre du Président Mao Tsétoung, du maoïsme, de sa propre action. Non pas quon cherche à se comparer, simplement on fixe les grands sommets pour nous orienter vers nos objectifs.
Mon séjour en Chine a été une expérience inoubliable. Jy suis allé aussi lors dune autre occasion, quand la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne commençait, nous demandâmes quon nous explique la Pensée Mao Tsétoung, comme on lappelait alors ; ils nous lenseignèrent à nouveau ; cela maida à comprendre davantage ou, plutôt, un peu plus. Et quelque chose semble ironique : jai commençait à apprécier et à estimer Mariatégui en comprenant le Président Mao Tsétoung ; comme il nous demande dappliquer le marxisme avec créativité, jai recommencé à étudier Mariatégui et jai compris que nous avions là un marxiste-léniniste de premier ordre, qui avait analysé à fond notre société. Cela semble ironique, mais cest la vérité.
EL DIARIO : Quel est votre sentiment en tant quhomme le plus recherché par les forces répressives de ce gouvernement ?
PRESIDENT GONZALO : Quon accomplit bien une responsabilité et quon sefforce de mener à bien sa tâche ; le reste nest que responsabilité envers la révolution, le Parti, le marxisme-léninisme-maoïsme, la classe, le peuple et les masses. Nous pensons toujours que nous avons la vie au bout des doigts, autrement nous ne pourrions être des communistes. En conséquence, ils ont leurs raisons ; les miennes sont celles que le Parti établit. Cest vis à vis delles que jespère être toujours plus fidèle et plus utile, puisque nous pouvons perdre la vie au détour de nimporte quel chemin ; de plus elle a un début et une fin, un temps de plus, un temps de moins.
EL DIARIO : Avez-vous une peur quelconque ?
PRESIDENT GONZALO : Peur ? Je crois que cest une contradiction, avoir peur et ne pas avoir peur ; le problème est de saisir lidéologie et de fortifier en nous le courage. Cest lidéologie qui nous rende courageux, qui nous permet de navoir pas froid aux yeux. A mon avis, personne ne naît courageux ; cest la société, la lutte de classes, le prolétariat, le Parti et lidéologie qui nourrissent le courage des communistes. Quelle pourrait être la plus grande crainte ? Mourir ? Je crois, comme matérialiste, que la vie sachève un jour, et ce qui prédomine en moi, cest loptimisme et la conviction que la tâche que jaccomplis, dautres la continueront jusquà laccomplissement de nos tâches définitives, le communisme ; car la crainte que je pourrais avoir, serait que notre tâche ne soit pas continuée, mais cette crainte sestompe quand on a confiance dans les masses. La pire crainte, en fin de compte, cest de navoir pas confiance dans les masses, de se croire indispensable, le nombril du monde, je crois que cest cela ; et si on est formé par le Parti, avec lidéologie du prolétariat, le maoïsme principalement, alors on comprend que ce sont les masses qui font lhistoire, que cest le Parti qui fait la révolution, que la marche de lhistoire est définie, que la révolution est la tendance principale. Alors, la peur sestompe et il ne reste que la satisfaction dêtre une pierre parmi les autres pierres, qui servira à instaurer les bases pour quun jour le communisme brille et illumine toute la Terre.
EL DIARIO : Que fait le Président Gonzalo quand il ne soccupe pas de politique et de guerre ? Quels livres lit-il ?
PRESIDENT GONZALO : Souvent je nai pas le temps de lire ce dont jai envie. Ce que jaime lire ? Je lis beaucoup de biographies ; la littérature me semble une grande expression de lart. Jaime lire par exemple Shakespeare, létudier aussi ; je pense quen létudiant, on rencontre des problèmes politiques, des leçons bien claires, dans " Jules César " ou dans " Macbeth " par exemple. La littérature me plaît mais la politique lemporte toujours et mamène à rechercher le sens politique, le problème de fond, car, en fin de compte, derrière chaque grand artiste, il y a un homme politique, il y a un homme de son temps qui combat dans la lutte de classes. Jai lu aussi des romans péruviens et il marrive de les relire.
Jai lu une fois un petit ouvrage de Thomas Mann sur Moïse ; ensuite, nous lavons utilisé pour linterprétation politique de la lutte que nous étions en train de livrer à cette époque. Dans une partie de cette ouvrage sur Moïse, il est écrit quon peut enfreindre la loi, mais pas la nier. Comment lai-je interprété ? Je le fis ainsi : enfreindre la loi, cest se heurter au marxisme ; on peut permettre les déviations, quon ait des idées erronées, mais on ne peut pas tolérer la négation du marxisme. Je crois quon apprend beaucoup de choses. Jai lu " Le monde est grand et étrange ", " Tous les sangs ", et je les ai aussi étudiés. Jaime la littérature. Avant, jaimais la musique, maintenant, elle me plaît moins. Dautres penchants ? Les livres de sciences. Jaime les sciences. Dans mes débuts à luniversité, je minscrivis en Droit puisque je devais avoir une profession ; mais la philosophie me plaisait, alors je me mis à létudier et cest là que je découvris les sciences. Alors, je me suis consacré ardemment à étudier des questions de mathématiques, de physique ; il me semble que la physique est une science extraordinaire et cest juste quand on dit que cest " laventure de la pensée ". Le problème des sciences réside dans le fait que les scientifiques, dont le point de départ est matérialiste, sont bons tant quils restent dans le champ des sciences ; mais quand ils veulent faire de la philosophie ou autre chose, sils ne sont pas matérialistes, ils tombent dans lidéalisme, ce qui arriva à Einstein lui-même. Les sciences me plaisent, elles me semblent être une chose extraordinaire. Je dirai que ce goût pour les sciences, on peut le trouver dans la thèse que jai faite pour ma maîtrise en philosophie ; cest une analyse du temps et de lespace selon Kant du point de vue du marxisme, et je me suis servi des mathématiques et de la physique. Jaimerais pouvoir la relire, parce que le temps me manque pour étudier à nouveau tout cela, mais je nen ai même pas un exemplaire.
EL DIARIO : Aimez-vous aussi la poésie ?
PRESIDENT GONZALO : Oui, à une époque, jai parcouru et étudié la poésie universelle dans une anthologie ; quelques ouvrages de poésie de la bibliothèque de luniversité me le permirent. La poésie me plaît, cest une des choses que jadmire aussi chez le Président Mao, qui était un poète extraordinaire. Sur la poésie péruvienne, je peux dire que Vallejo est un des nôtres ; en plus, il était communiste.
EL DIARIO : Certains disent que vos discours Le Drapeau et ILA 80 sont de beaux poèmes politiques de guerre. Quen dites-vous, monsieur le Président ?
PRESIDENT GONZALO : Ce que je peux vous dire, cest que parfois, en politique, il faut laisser sexprimer lâme, pour que la passion, le sentiment profond, impulse notre volonté. Dans ces circonstances, cest le cur qui parle, comme on dit : je crois que sy exprime la passion révolutionnaire qui est indispensable à la guerre. Je ne saurais préciser la valeur littéraire de ces discours.
EL DIARIO : Vous arrive-t-il dêtre déprime ?
PRESIDENT GONZALO : Non. Je crois que jai un optimisme presque organique ; je moccupe plus de problèmes où il sagit de compréhension des choses et de volonté que de problèmes de sentiments et de dépression. Je crois, au contraire, que je suis très optimiste ; cest le marxisme, le Président Mao, qui nous font comprendre que nous, les hommes, les communistes en particulier, sommes optimistes. Toutes les fois que me trouve dans des situations difficiles, je fais un effort pour trouver ce qui est positif, ou je cherche le peu de positif qui reste à un moment donné pour se développer. Jamais tout ne peut pas être complètement noir, de même que tout ne peut pas être complètement rouge. Même si nous avions subi une grande défaite, ce qui ne nous est jamais arrivé, il y aurait toujours quelque chose de positif ; le problème est de tirer la leçon et de continuer à travailler sur ce qui est positif ; on trouve toujours quelquun qui nous soutient, qui nous donne la chaleur intense en nous aidant dans le combat, puisque le communisme unit.
EL DIARIO : Avez-vous des amis ?
PRESIDENT GONZALO : Non, je nen ai pas ; mais jai des camarades et je suis très fier de les avoir.
EL DIARIO : Monsieur le Président, nous avons atteint la fin de cet entretien.
PRESIDENT GONZALO : Nous avons travaillé beaucoup ; et je vous remercie infiniment de vos efforts, des péripéties que vous avez dû surmonter pour que nous puissions nous rencontrer et offrir ce premier entretien. Cet entretien qui peut être présenté au peuple, par un journal comme EL DIARIO, qui lutte avec ténacité pour servir le peuple ; merci infiniment.
EL DIARIO : Nous vous remercions, monsieur le Président.
Pérou, juillet 1988.
OBJECTIFS 3
I. QUESTIONS IDEOLOGIQUES 7
II. SUR LE PARTI 21
III. GUERRE POPULAIRE 45
IV. SUR LA SITUATION POLITIQUE NATIONALE 75
V. POLITIQUE INTERNATIONALE 107
AUTRES POINTS 129
SOMMAIRE 139
Traduit par le Mouvement Populaire Pérou et Alborada